Il s'agit de la quatrième réunion du Comité permanent de la défense nationale de la Chambre des communes. Conformément à la motion adoptée le 16 septembre, le Comité se réunit pour entendre les exposés de l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes et du Centre de soutien et de ressources sur l’inconduite sexuelle.
La réunion d'aujourd'hui se déroule selon une formule hybride, conformément au Règlement. Les députés y participent en personne dans la salle ou à distance au moyen de l'application Zoom.
Avant de poursuivre, je demande à toutes les personnes présentes de consulter les consignes inscrites sur les cartes posées sur les tables. Ces mesures ont été mises en place afin de prévenir tout incident lié au son et à l'effet Larsen, et de protéger la santé et la sécurité de tous les participants, y compris des interprètes. Vous remarquerez un code QR devant vous. Celui‑ci vous permettra de visionner une vidéo de sensibilisation afin de vous informer et de vous sensibiliser à ces questions.
Avant que nous entendions les exposés, j'aimerais formuler quelques commentaires à l'intention des témoins et des députés.
Veuillez attendre que je vous nomme pour prendre la parole. Les personnes qui participent par vidéoconférence doivent cliquer sur l'icône représentant un microphone pour activer leur micro. Veuillez couper votre micro lorsque vous n'avez pas la parole. Les personnes qui utilisent Zoom peuvent sélectionner le canal pertinent pour l'interprétation — parquet, anglais ou français— au bas de leur écran. Les personnes présentes dans la salle peuvent utiliser leur oreillette et sélectionner le canal de leur choix.
À titre de rappel, toutes les remarques doivent être adressées à la présidence. Les députés présents dans la salle qui souhaitent prendre la parole sont priés de lever la main. Les députés qui utilisent Zoom sont priés d'utiliser la fonction « lever la main ». Le greffier et moi‑même gérerons l'ordre des interventions au mieux. Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension à cet égard.
L'ordre du jour comporte aujourd'hui une déclaration de l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes. Nous passerons à huis clos pour le groupe d'experts suivant, qui sera composé de représentants du Centre de soutien et de ressources sur l'inconduite sexuelle. Ensuite, si vous me le permettez, j'aimerais consacrer 10 minutes supplémentaires à d'autres questions à huis clos pour que nous puissions aborder quelques questions. Je suis conscient que nous sommes confrontés à certains problèmes.
Monsieur Bezan, vous avez la parole.
Il a raison. Je ne le savais pas. Nous avions le choix entre le faire aujourd'hui, mercredi, lorsque nous serons à Petawawa, ou jeudi, ce qui risquait de ne pas être possible... J'ai donc choisi de le faire dès que possible.
J'ai consulté le protocole, et le greffier m'indique que vous auriez dû bénéficier de cette courtoisie. Je vous présente mes excuses pour ne pas l'avoir fait. Comme je l'ai dit, je ne connaissais pas ce protocole, mais je ne vais pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. J'assume mes responsabilités, monsieur. Nous veillerons à ce que tout se passe dans les règles à l'avenir.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, chers membres du Comité. Je vous remercie de m'avoir invité à comparaître devant cet important comité parlementaire. Je sais que ce comité et le Bureau de l'ombudsman collaborent depuis plus de 27 ans.
Je suis aujourd'hui accompagné de ma directrice générale, Robyn Hynes.
C'est un véritable honneur d'occuper le poste d'ombudsman des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale. Dimanche dernier, j'ai assisté à la course de l'Armée canadienne à Ottawa, et j'ai été très fier de l'équipe de la Défense.
Mon mandat est clair. Il consiste à contribuer à l'amélioration substantielle et durable de la communauté de la Défense. Ma nomination a pris effet le 2 juillet dernier. J'apporte 28 ans d'expérience, dont 18 ans à titre de cadre supérieur au sein de la fonction publique du Canada. Au fil des années, j'ai eu le privilège de conseiller des sous-ministres en tant que chef de cabinet à Services publics et Approvisionnement Canada et au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, plus précisément au sein du bureau du dirigeant principal des ressources humaines. J'ai également fourni des conseils sur les communications stratégiques et opérationnelles à des cabinets ministériels.
Ces sept dernières années, j'ai occupé le poste d'ombudsman organisationnel à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, puis celui d'ombudsman de la santé mentale à Services publics et Approvisionnement Canada. Ces expériences m'ont permis de constater de mes propres yeux la nécessité croissante de mettre en place des mécanismes sûrs sur le plan psychologique pour résoudre les problèmes liés au lieu de travail sans crainte de représailles. C'est là la valeur ajoutée de tout bureau de l'ombudsman. Dans le cas présent, l'objectif est d'offrir un espace fiable et confidentiel dans lequel les membres des Forces armées canadiennes et leur famille, les Rangers, les cadets, les employés du ministère de la Défense nationale, le personnel de la force de police nationale et, désormais, les membres de la Garde côtière canadienne peuvent partager leurs expériences vécues.
[Français]
En plus de mon expérience d'ombudsman, je possède des accréditations en matière de médiation, de santé mentale en milieu de travail, de mentorat ou leadership des dirigeants, d'évaluation du milieu de travail et d'arbitrage.
Mon objectif est clair: faire en sorte que chaque citoyen se sente entendu, que nos enquêtes soient fondées sur des données probantes, que nos recommandations soient applicables et que nos activités de suivi soient cohérentes.
J'ai passé les premiers mois de mon mandat à examiner les rapports antérieurs, à rencontrer les hauts responsables et à écouter la communauté de la défense. Cela m'a aidé à définir mes priorités.
[Traduction]
Mon premier objectif est la visibilité. À partir de janvier, je prévois de visiter des bases et des escadres dans tout le pays afin d'entendre directement ce que les électeurs ont à dire, de cerner les nouveaux enjeux, de les soulever auprès des autorités compétentes et d'élaborer des recommandations concrètes, le cas échéant. Nous avons déjà planifié nos premières visites aux bases de Trenton et Petawawa.
Dans le cadre de mes premières rencontres et lectures, j'ai relevé plusieurs thèmes et problèmes communs qui touchent la communauté de la défense: des retards et des obstacles dans le processus de recrutement; de faibles taux de maintien en poste; un manque de disponibilité, d'accessibilité et d'abordabilité des logements; des tensions familiales dues aux affectations et à la séparation; des pénuries de personnel dans les services de santé, entraînant un accès inégal aux soins de santé physique et mentale; une transition fragmentée entre la vie militaire et la vie civile; et des rapports persistants faisant état de harcèlement, de racisme et de discrimination.
Nous accordons également une attention particulière à plusieurs nouveaux enjeux qui seront importants pour ce comité au cours des prochains mois. Ceux‑ci comprennent, par exemple, le recours croissant à la Force de réserve malgré les problèmes persistants liés à la rémunération, aux avantages sociaux et au soutien de l'employeur; le rôle croissant des Rangers canadiens dans la souveraineté du Nord, alors que beaucoup d'entre eux sont encore confrontés à des pénuries d'équipement et de soutien; les répercussions des nouvelles mesures de rémunération et leur capacité à répondre de manière significative aux pressions financières auxquelles sont confrontés les membres; la pression exercée sur les infrastructures, notamment sur le logement, les soins médicaux et les centres de formation, si les objectifs de recrutement sont atteints sans soutien adéquat; et le passage de la Garde côtière canadienne au ministère de la Défense nationale, expansion qui ajoutera environ 7 000 employés à notre base.
Les bureaux des ombudsmen jouent un rôle essentiel de contrepoids, ou de soupape de sécurité, dans la manière dont les employés sont traités dans le cadre de politiques et de mécanismes comme celui relatif au dépôt de plaintes pour griefs et harcèlement. Leur importance a été reconnue à l'échelle internationale, notamment par les Nations unies, qui ont adopté les Principes de Venise en 2020 et 2024. Ces principes établissent l'indépendance, l'objectivité et la transparence comme normes mondiales — et, je dirais même, comme normes d'excellence — pour les institutions de médiation, qui sont des éléments fondamentaux pour promouvoir la bonne gouvernance, la surveillance et la responsabilisation. C'est dans ce contexte mondial que je continue de participer à la révision de la Loi sur la défense nationale, et en particulier de la recommandation 103, qui touche directement l'indépendance de notre bureau.
[Français]
Pour conclure, je tiens à saluer le travail exceptionnel réalisé par les militaires des Forces armées canadiennes et leurs familles, tant au Canada qu'à l'étranger. Les efforts qu'ils ont récemment déployés pour lutter contre les incendies de forêt, d'un bout à l'autre du pays, illustrent leur engagement inébranlable envers leur service.
Je vous remercie encore une fois de m'avoir invité et de m'avoir donné l'occasion de me présenter devant vous, aujourd'hui. Je me réjouis de travailler en collaboration avec ce comité et de l'aider à renforcer les systèmes.
Je serai heureux de répondre à vos questions.
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Merci, monsieur le président.
Je tiens à vous féliciter, monsieur Baril, pour votre nomination au poste d'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes. Il ne sera pas aisé de remplacer vos prédécesseurs. Nous avons eu Gregory Lick, qui a fait un travail formidable, et avant lui, il y a eu Gary Walbourne et tous ses prédécesseurs. De plus, vous avez Robyn Hynes à vos côtés, qui a fait un travail remarquable en tant qu'ombudsman intérimaire, et je peux vous dire qu'elle dirige une équipe très solide qui soutient pleinement son action.
Je sais que votre bureau a subi certaines coupes budgétaires par le passé. Avez-vous examiné le budget? Dans l'ensemble, quelle sera son incidence sur votre travail?
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Je vous remercie de la question.
Je pense que la partie la plus importante de mon travail au cours des 90 derniers jours a été non seulement de lire toute la documentation qui est bien sûr du domaine public, mais aussi d'assister à des séances d'information avec les hauts fonctionnaires du ministère afin d'avoir une idée de la nature des problèmes. Par exemple, en ce qui concerne ce nouveau régime de rémunération, on m'a mis au fait de la situation quelques jours à l'avance afin que je puisse bien comprendre à quelles fins on établissait ce régime.
J'ai rencontré le vice-chef d'état-major de la défense, le chef du personnel militaire, la sous-ministre, la sous-ministre déléguée et puis, la semaine dernière, le . Toutes ces séances d'information m'ont permis de me faire une meilleure idée de la situation, mais j'ai aussi l'intention d'aller sans tarder sur le terrain. Comme je l'ai mentionné dans mes observations préliminaires, il sera important pour moi d'être présent sur le terrain, car mon expérience des sept dernières années en tant qu'ombudsman m'a appris qu'il est impossible d'accomplir efficacement ce travail si on ne permet pas aux membres de nous faire part, dans un cadre confidentiel, des problèmes auxquels ils sont confrontés.
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Je me base vraiment sur mon expérience professionnelle des sept dernières années.
Auparavant, je rendais compte à un bureau de sous-ministre.
À mon avis, la partie la plus importante consiste à faire savoir à la personne de qui on relève que ces standards ne sont pas négociables.
Pendant toute ma carrière d'ombudsman, on ne m'a jamais demandé de révéler des noms ou dit de quel côté je devrais me ranger. Pour moi, c'est un standard qui n'est pas négociable.
Que l'on doive rendre compte à un ministre ou à qui que ce soit d'autre, les mêmes principes d'impartialité et d'indépendance s'appliquent. Je les défendrai toujours.
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Oui. Le produit dont vous parlez s'appelle le navigateur des prestations militaires. Il a été créé par notre bureau en 2018. Il se voulait un outil pour les membres des Forces armées canadiennes qui retournent à la vie civile en raison d'une maladie ou d'une blessure. Il a depuis été élargi. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les Forces armées canadiennes pour y inclure toutes les prestations et les services dont peuvent bénéficier les militaires tout au long de leur carrière au sein des forces armées.
L'objectif du produit était vraiment de permettre aux gens d'avoir accès à l'information sur les prestations et les services afin qu'ils puissent prendre des décisions plus éclairées. Une personne qui présente une demande pour devenir membre des Forces armées canadiennes peut prendre connaissance des prestations et services auxquels elle peut avoir droit. Un membre de la famille peut avoir accès à cette information et voir quelles prestations lui sont offertes dans le cas d'un changement d'affectation. Si une personne a un enfant ayant des besoins particuliers, elle peut voir quelles mesures de soutien existent. Les sujets sont subdivisés de façon très conviviale. On peut choisir, par exemple, les finances, la santé mentale ou la santé physique. Les mesures de soutien offertes sont nombreuses.
Les dernières statistiques que j'ai examinées, qui datent probablement d'un mois maintenant, indiquaient un total de 11 000 visiteurs, dont 9 000 nouveaux visiteurs depuis le lancement du produit. Je crois savoir que l'outil est utilisé dans l'ensemble des Forces armées canadiennes et dans les centres de transition pour aider les gens à se préparer aux différentes étapes de leur carrière et à d'éventuelles réunions.
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Merci, monsieur le président.
Est-il possible de vous demander de toujours garder votre oreillette, pour éviter des situations comme celle-ci où vous ne comprenez pas ce que je vous dis et vous me demandez ensuite de répéter? Surtout s'il fallait interrompre quelqu'un au milieu de son intervention ou s'il y avait un problème d'interprétation, par exemple, ce serait bien que vous l'ayez.
Je reviens à mes questions.
En juin 2024, vous avez publié votre rapport intitulé « À la défense du bien‑être: une enquête systémique sur le processus de plainte en matière de soins de santé dans les Forces armées canadiennes ». L'enquête a démontré l'absence d'un processus officiel de traitement des plaintes en matière de soins de santé, ce qui est un aspect particulier.
De plus, la recommandation 1 du rapport stipule ce qui suit: « D'ici janvier 2025, que les Forces armées canadiennes consacrent des ressources à la mise en œuvre d'une Instruction des Services de santé des Forces canadiennes sur l'administration des plaintes en matière de soins de santé des Forces armées canadiennes [...] »
Est-ce que ça a été fait?
Tout d'abord, je vous félicite d'avoir accepté ce rôle important.
Il est peut-être trop tôt pour obtenir des commentaires au sujet des mesures de rémunération, parce que, même si les augmentations ont été promises pour le 1 er avril, les militaires ne les ont toujours pas reçues.
Comment votre prédécesseur, M. Gregory Lick, vous a‑t‑il fait part, à votre arrivée en poste, du plus grand défi que votre bureau doit surmonter en ce qui a trait à la surveillance du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes?
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Je vous remercie de votre question.
Les Principes de Venise comportent 20 ou 25 critères, qui proposent une façon bien précise d'évaluer si chacun des bureaux d'ombudsman existant respecte les principes d'indépendance, d'impartialité, d'autonomie, de capacité de livrer son mandat sans interférence, et ainsi de suite.
Ces principes portent notamment sur l'accessibilité aux services. Ils visent aussi à vérifier qu'un ombudsman a pleine autonomie et autorité en fonction de ses besoins et de son budget ainsi qu'à déterminer son budget et ses besoins, ce qui est un autre critère extrêmement important. Ils portent aussi sur le processus de nomination de l'ombudsman, entre autres, sur la sélection des personnes devant faire partie du comité de sélection chargé de cette nomination ainsi que sur le caractère approprié de ce processus.
On y traite aussi de tout ce qui concerne l'autonomie en matière de gouvernance. Il existe des bureaux d'ombudsman législatifs partout au Canada, dont un dans chaque province. L'indépendance de ces bureaux est totale. En effet, chaque bureau est en mesure de déterminer son propre mandat et ses propres besoins. Il relève aussi directement du Parlement.
Si j'avais à résumer de façon simple ce que sont les Principes de Venise, je dirais qu'ils visent à faire en sorte que tout client d'un bureau de l'ombudsman sente que, s'il a accès aux services, ces derniers lui seront offerts en toute indépendance. Ainsi, aucune fausse barrière ou fausse perception des gens dont relève l'ombudsman n'est créée. Par exemple, il serait dommage qu'un ombudsman soit perçu comme relevant de la bureaucratie, parce qu'on pourrait ainsi perdre de l'information extrêmement pertinente de la part d'un membre redoutant que le bureau n'ait pas la pleine impartialité ou la pleine indépendance.
Établis par la Commission européenne pour la démocratie par le droit, les Principes de Venise définissent des normes très rigoureuses quant à la mise sur pied des bureaux d'ombudsman.
En ce moment, mon bureau examine, en collaboration avec un expert du domaine des services d'ombudsman, les choix potentiels de personnes capables de réaliser un examen en bonne et due forme de mon bureau, de telle sorte qu'on puisse formuler à l'intention du ministre une recommandation appropriée sur la façon dont pourrait s'exercer la gouvernance future du Bureau de l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes. Cela pourrait donner lieu à une évolution extrêmement importante pour le bureau.
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Je vous remercie de votre question.
Comme nous l'avons mentionné plus tôt, nous faisons un suivi de nos rapports chaque année pour voir si le ministère ou les Forces armées canadiennes ont progressé dans la mise en œuvre des recommandations qu'ils ont acceptées. En ce qui concerne les deux rapports que nous avons produits en 2016, toutes les recommandations que nous avons formulées ont été acceptées par le ministère, mais nous avons vu très peu de progrès quant à leur mise en œuvre.
Plutôt que de continuer à faire un suivi et à montrer au public qu'il n'y a pas eu beaucoup de progression sur le plan de la mise en œuvre, nous avons décidé d'essayer quelque chose de différent. Cette fois‑ci, au lieu de nous contenter de dire: « Voici les recommandations. Oui, elles ont été acceptées, et, non, elles n'ont pas été mises en œuvre », nous avons demandé: « Pouvez-vous nous dire quels ont été les obstacles? »
Tout le monde s'entend pour dire que toutes ces recommandations sont encore valables, qu'elles sont encore pertinentes aujourd'hui et qu'elles devraient être mises en œuvre, mais nous voulons savoir ce qui a empêché l'application de ces recommandations au cours de la dernière décennie. Le rapport est axé sur la nature des obstacles, afin que nous puissions essayer de les éliminer ou de trouver un moyen de les atténuer pour permettre la mise en œuvre. La plupart des recommandations formulées dans ces deux rapports portaient sur la sensibilisation et l'accès aux prestations de soins de santé pour les membres de la Force de réserve.
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Je suis heureux d'être ici, et le fait de vous voir me rappelle tout le bon travail que nous avons fait ensemble au comité des opérations gouvernementales. Je suis sûr que ce sont de bons souvenirs pour vous, monsieur le président, tout comme pour moi.
Monsieur le président, j'aimerais proposer une motion:
Que le Comité invite le ministre de la Défense nationale et le secrétaire d'État (Approvisionnement en matière de défense) devant le Comité pendant au moins une heure chacun, dans les 14 jours suivant l'adoption de la présente motion, au sujet de leurs mandats et des dépenses de défense de l'OTAN.
Je crois savoir que cette motion a déjà fait l'objet d'un avis, et, bien sûr, il est important que le Comité, dans le cadre de son mandat, entende les ministres responsables.
Je crois que mon collègue, le ministre du cabinet fantôme, a d'autres choses à dire à ce sujet, alors je vais m'arrêter ici pour ce qui est de la motion.
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Merci, monsieur le président.
Je serai bref. Je pense que, lorsque nous avons établi les travaux du Comité, nous avons proposé de faire venir le ministre, mais nous avons oublié d'ajouter le secrétaire d'État; par conséquent, je veux modifier cette motion pour qu'elle soit plus pertinente.
Je supprimerais « le ministre de la Défense nationale et », et je remplacerais « une heure chacun » par « deux heures », et « leurs mandats » par « son mandat ». La motion se lira donc comme suit: « Que le Comité invite le secrétaire d'État (Approvisionnement en matière de défense) devant le Comité pendant au moins deux heures, dans les 14 jours suivant l'adoption de la présente motion, au sujet de son mandat et des dépenses de défense de l'OTAN. »
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Nous votons maintenant sur l'amendement à la motion initiale, d'une durée d'une heure.
(L'amendement modifié est adopté.)
(La motion modifiée est adoptée.)
Le président: Très bien, mesdames et messieurs. Avant de suspendre la séance, j'aimerais demander aux membres du Comité s'ils sont d'accord que les fonctionnaires du ministère de la Défense nationale soient autorisés à assister à la partie de la réunion d'aujourd'hui tenue à huis clos afin de prendre note de tout suivi que le Comité doit faire.
Êtes-vous d'accord pour que les fonctionnaires du ministère de la Défense nationale soient autorisés à assister à la réunion à huis clos le 23 septembre 2025?
Des députés: D'accord.
Le président: Merci.
Nous allons maintenant suspendre la séance pour nous préparer à accueillir notre prochain groupe de témoins.
[La séance se poursuit à huis clos.]