La procédure et les usages de la Chambre des communes

Deuxième édition, 2009

La procédure et les usages de la Chambre des communes - 10. Le programme quotidien - Affaires émanant des députés

 

Chaque jour de séance, la Chambre consacre une heure de son temps à l’étude des Affaires émanant des députés[366], c’est-à-dire des projets de loi et des motions parrainés par des députés qui ne sont pas des ministres ou des secrétaires parlementaires. Cette période commence à 11 heures le lundi, à 17 h 30 le mardi, le mercredi et le jeudi, et à 13 h 30 le vendredi[367].

*   Historique

De 1867 à 1906, les Affaires émanant des députés avaient priorité sur les Ordres émanant du gouvernement certains jours de la semaine[368]. La Chambre donnait toutefois régulièrement la priorité aux travaux du gouvernement au moyen d’ordres spéciaux ou sessionnels. En 1906, l’ordre a été officiellement modifié de sorte qu’après les quatre premières semaines de chaque session, l’un des trois jours réservés aux Affaires émanant des députés — le jeudi — était cédé aux Ordres émanant du gouvernement[369].

Peu de changements ont été apportés au déroulement quotidien des travaux jusqu’en 1955, et le recours aux ordres spéciaux et sessionnels a continué d’absorber une grande partie du temps réservé aux Affaires émanant des députés. En 1955, le Règlement a été modifié afin de consacrer la pratique de donner la priorité aux Ordres émanant du gouvernement et garantir aux députés six lundis et deux jeudis par session pour s’occuper de leurs affaires[370].

La Chambre a abandonné, en 1962, l’idée de consacrer un certain nombre de jours aux Affaires émanant des députés pendant chaque session, leur réservant plutôt une heure par jour[371]. Après avoir consacré une heure aux Affaires émanant des députés 40 fois par session le lundi, le mardi et le mercredi, cette disposition serait suspendue et ces affaires ne seraient plus examinées que le jeudi et le vendredi. En 1968, les Affaires émanant des députés ont été supprimées de l’ordre des travaux du mercredi; dès lors, la règle établissant un maximum de 40 prises en considération par session n’était maintenue que pour le lundi et le mardi, après quoi cette rubrique n’était appelée que le jeudi et le vendredi[372]. Ce programme de travail est resté tel quel jusqu’à ce que la pratique de discuter des Affaires émanant des députés une heure chaque jour sauf le mercredi soit remplacée, en 1982, par une journée réservée uniquement à l’étude des Affaires émanant des députés (le mercredi)[373]. Cela réduisait d’une heure par semaine le temps consacré à ces questions, qui était ramené de quatre heures à trois. À la fin de 1983, la Chambre est revenue à l’examen des Affaires émanant des députés pendant une heure chaque jour le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi, sans la limite antérieure du nombre de fois où ces délibérations figuraient au programme le lundi et le mardi[374]; il en résultait une augmentation du temps consacré aux Affaires émanant des députés. La situation est restée inchangée jusqu’en 1991 lorsque le Règlement a été modifié afin de prolonger la séance d’une heure le mercredi de manière à consacrer une heure de plus aux Affaires émanant des députés, portant ainsi le nombre d’heures qui leur étaient consacrées chaque semaine de quatre à cinq[375]. En février 1994, d’autres changements à l’horaire de la Chambre ont entraîné des ajustements à l’heure où sont examinées les Affaires émanant des députés, bien qu’on ait continué de réserver une heure par jour à cette fin[376].

Les conditions selon lesquelles l’examen de ces affaires peut être suspendu durant l’heure qui leur est réservée ont fait l’objet de longues discussions à la Chambre. Parmi ces conditions, les deux qui ont le plus retenu l’attention étaient la disposition du Règlement stipulant la suspension des Affaires émanant des députés lors des jours désignés, et celle prévoyant une suspension dans l’éventualité où le député dont l’affaire devait être débattue ne pourrait pas être présent à la Chambre ce jour-là. On a modifié le Règlement en mai 1990 de façon à autoriser l’étude des Affaires émanant des députés les jours désignés, sauf le dernier jour désigné de la période se terminant en juin. Ce changement a été adopté à titre permanent en avril 1991[377]. Dans le cas où un député est absent le jour où son projet de loi ou sa motion est débattu à la Chambre, des modifications apportées au Règlement en avril 1991 sont venues prolonger de 24 à 48 heures le délai relatif à l’avis requis par la présidence et autoriser des échanges des affaires figurant dans l’ordre de priorité, qu’elles soient ou non votables[378].

En mars 2003, le Comité spécial sur la modernisation et l’amélioration de la procédure à la Chambre des communes proposait, à l’instar du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre avant lui, une réforme des dispositions du Règlement régissant l’étude des Affaires émanant des députés[379]. Ces modifications au Règlement ont été adoptées par la Chambre de façon provisoire en mars 2003[380] et de façon permanente en mai 2005[381]. Parmi les changements apportés aux Affaires émanant des députés, on a supprimé les dispositions exigeant qu’on suspende les Affaires émanant des députés les jours où l’on reprend le débat sur le Budget ou sur l’Adresse en réponse au discours du Trône. De même, étant donné que la plupart des affaires sont débattues pendant seulement deux heures, et comme les votes par appel nominal sont automatiquement différés, on interrompt le débat à la fin de la dernière heure de débat plutôt que 15 minutes avant sa fin. Le nombre d’échanges que peut demander le parrain d’une affaire a également été limité. Un député dont l’absence entraîne la suspension de l’heure réservée aux Affaires émanant des députés perd le droit de demander un échange à l’avenir[382] et voit son affaire retirée du Feuilleton s’il s’absente une deuxième fois[383].

*   Suspension de l’heure réservée aux Affaires émanant des députés

Les Affaires émanant des députés peuvent être suspendues à certaines occasions, à savoir :

*       tout jour où la Chambre procède à l’élection du Président[384];

*       le jour désigné pour la présentation de l’exposé budgétaire, si elle est prévue avant l’heure réservée aux Affaires émanant des députés[385];

*       les jours où un débat d’urgence a lieu avant l’heure réservée aux Affaires émanant des députés[386];

*       tout jour où un ministre de la Couronne présente une motion sur une question que le gouvernement juge de nature urgente et que le débat se déroule pendant la période normalement réservée aux Affaires émanant des députés[387];

*       le dernier jour désigné de la période des subsides se terminant le 23 juin, à moins que ce jour ne soit un lundi, où les Affaires émanant des députés sont abordées au début de la séance[388];

*       tout jour où la Chambre examine une question de privilège[389];

*       tous les jours qui précèdent l’établissement de l’ordre de priorité[390].

Comme les députés doivent savoir d’avance quand il est prévu d’aborder des affaires particulières, le Règlement oblige le Président à s’assurer qu’ils aient au moins 24 heures d’avis de ce qui sera discuté pendant l’heure réservée aux Affaires émanant des députés le jour de séance suivant[391]. Cet avis doit apparaître dans le Feuilleton des avis.

S’il lui est impossible d’être présent pour présenter la motion le jour où l’examen de sa motion ou de son projet de loi est prévu pendant l’heure réservée aux Affaires émanant des députés, le député peut en avertir le Président par écrit 48 heures d’avance. Le Président est habilité à organiser, avec la permission des députés en cause, un échange avec une autre affaire qui figure sur la liste de priorité et l’heure réservée aux Affaires émanant des députés se déroule comme d’habitude[392]. Si un tel échange est impossible, la période des Affaires émanant des députés est suspendue pour la journée et la Chambre poursuit l’examen des affaires dont elle était saisie au préalable[393]. Si cela se produit un lundi, la Chambre passe aux Ordres émanant du gouvernement à 11 heures plutôt qu’à 12 heures[394].

Lorsque la Chambre passe aux Affaires émanant des députés, si un député est incapable de proposer l’affaire inscrite en son nom qui figure à l’Ordre du jour, les Affaires émanant des députés sont suspendues pour la journée[395]. Le lundi, la séance est alors suspendue jusqu’à 12 heures et la Chambre commence ses délibérations par les Ordres émanant du gouvernement[396]. Le mardi, le mercredi et le jeudi, la séance est suspendue jusqu’au Débat d’ajournement. Lorsque cela se produit un vendredi, le Président lève la séance[397].

Enfin, l’heure réservée aux Affaires émanant des députés est suspendue le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi le temps nécessaire pour permettre à la Chambre de poursuivre les Affaires courantes tant que le « Dépôt de projets de loi émanant du gouvernement » n’est pas terminé[398].

Les Affaires émanant des députés peuvent être retardées ou interrompues pour diverses raisons. Lorsque cela se produit, le débat sur l’affaire à l’étude est prolongé ou reporté à un autre moment[399]. Lorsque, par exemple, les Affaires émanant des députés sont retardées à cause d’un vote par appel nominal[400], de la proposition d’une motion d’attribution de temps[401], d’une déclaration de ministre[402], d’une cérémonie de sanction royale[403], ou du déclenchement d’une sonnerie d’alarme[404], l’heure consacrée aux Affaires émanant des députés est prolongée d’une période équivalente[405]. Si le retard ou l’interruption dépasse de 30 minutes ou plus l’heure à laquelle la période réservée aux Affaires émanant des députés se termine normalement, le Président ajoute le temps qui reste ou l’heure intégrale à une autre séance[406]. Le débat reporté se tient dans les dix jours de séance qui suivent, mais sans qu’intervienne plus d’une période d’ajournement prévue au calendrier de la Chambre des communes. Cette affaire reportée sera examinée durant une période supplémentaire d’une heure réservée aux Affaires émanant des députés qui viendra s’ajouter au programme, habituellement après l’heure ordinaire de l’ajournement quotidien; un préavis de 24 heures est donné[407].



[366] Au début d’une législature, la période des Affaires émanant des députés est suspendue jusqu’à ce que l’ordre de priorité soit établi (art. 91 du Règlement).

[367] Art. 30(6) du Règlement.

[368] Voir l’article 19, Règles, ordres et règlements de la Chambre des communes du Canada, 1868, 1873, 1876, 1880, 1884, 1890, 1893, 1896, 1901, 1904 et 1905.

[369] Débats, 9 juillet 1906, col. 7686‑7689.

[370] Journaux, 12 juillet 1955, p. 889‑893.

[371] Journaux, 10 avril 1962, p. 338‑339; 12 avril 1962, p. 350.

[372] Journaux, 6 décembre 1968, p. 436‑437; 20 décembre 1968, p. 563‑565.

[373] Troisième rapport du Comité spécial chargé d’examiner le Règlement et la procédure, Procès‑verbaux et témoignages, 4 novembre 1982, fascicule n7, p. 14‑15, présenté à la Chambre le 5 novembre 1982 (Journaux, p. 5328) et adopté le 29 novembre 1982 (Journaux, p. 5400).

[374] Premier rapport du Comité spécial chargé d’étudier le Règlement, Procès‑verbaux et témoignages, 15 décembre 1983, fascicule n2, p. 3‑4, présenté à la Chambre le 15 décembre 1983 (Journaux, p. 47) et adopté le 19 décembre 1983 (Journaux, p. 55‑56). Dans son dixième rapport, présenté à la Chambre le 30 septembre 1983 (Journaux, p. 6250), le Comité signalait que l’idée de réserver une journée entière aux Affaires émanant des députés inquiétait certains députés parce que cela perturbait le déroulement des travaux à la Chambre. Il recommandait ainsi d’approfondir la question pour déterminer quels jours devraient être réservés à l’étude des Affaires émanant des députés afin d’accommoder le plus grand nombre possible de députés et de favoriser leur participation (Comité spécial chargé d’examiner le Règlement et la procédure, Procès‑verbaux et témoignages, 29 septembre 1983, fasc. n24, p. 7).

[375] Journaux, 11 avril 1991, p. 2905‑2906, 2908.

[376] Journaux, 7 février 1994, p. 117. L’heure réservée aux affaires émanant des députés est passée à 17 h 30 les mardis, mercredis et jeudis et à 13 h 30 les vendredis.

[377] Journaux, 10 mai 1990, p. 1685-1687; 11 avril 1991, p. 2921-2922. Les modifications adoptées à titre provisoire en mai 1990 sont devenues périmées le dernier jour de séance de décembre 1990, même si le Comité permanent des privilèges et des élections avait recommandé de les rendre permanentes dans son 21e rapport, présenté à la Chambre le 6 décembre 1990 (Journaux, p. 2385-2386).

[378] Journaux, 11 avril 1991, p. 2921. Ces modifications sont venues peaufiner celles adoptées par la Chambre le 18 décembre 1986 (Journaux, p. 351) et incorporées au Règlement le 3 juin 1987 (Journaux, p. 1021). Fait intéressant à noter, le Comité permanent des privilèges et des élections avait recommandé nombre de ces changements dans son 21e rapport (Journaux, 6 décembre 1990, p. 2385‑2388), bien que la Chambre n’ait pas adopté le rapport en question.

[379] Voir le 66e rapport du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, présenté à la Chambre le 12 juin 2002 (Journaux, p. 1571). Voir aussi le quatrième rapport du Comité, présenté à la Chambre le 30 octobre 2002 (Journaux, p. 138) et adopté le 6 novembre 2002 (Journaux, p. 170). Pour plus d’information sur la réforme des dispositions du Règlement régissant l’étude des Affaires émanant des députés, voir le chapitre 21, « Les affaires émanant des députés ».

[380] Voir le premier rapport du Comité spécial sur la modernisation et l’amélioration de la procédure à la Chambre des communes, présenté à la Chambre et adopté le 20 février 2003 (Journaux, p. 439), de même que le troisième rapport du Comité, présenté à la Chambre le 28 février 2003 (Journaux, p. 492) et adopté le 17 mars 2003 (Journaux, p. 495).

[381] Le 37e rapport du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, présenté à la Chambre et adopté le 11 mai 2005 (Journaux, p. 738-739).

[382] En juin 2000, des députés s’étaient plaints de l’absence répétée d’un député au moment où l’on devait débattre son projet de loi durant les Affaires émanant des députés (Débats, 5 juin 2000, p. 7425-7426; 7 juin 2000, p. 7632-7633; 15 juin 2000, p. 8073-8074).

[383] Voir, par exemple, Journaux, 19 avril 2004, p. 269, Débats, p. 2047.

[384] Art. 2(3) du Règlement.

[385] Art. 83(2) du Règlement.

[386] Art. 52(14) du Règlement. Voir le chapitre 15, « Les débats spéciaux ».

[387] Art. 99(1) du Règlement. Voir le chapitre 15, « Les débats spéciaux ».

[388] Art. 99(1) du Règlement.

[389] Voir, par exemple, Journaux, 1er février 2002, p. 991-994; 4 février 2002, p. 997‑998; 3 novembre 2005, p. 1250-1251; 4 novembre 2005, p. 1253-1256; 14 novembre 2005, p. 1259‑1267. Une fois mise en délibération, une question de privilège a priorité sur tout point à l’Ordre du jour, y compris sur les Ordres émanant du gouvernement et les Affaires émanant des députés, mais non sur les Affaires courantes, les Déclarations de députés, les Questions orales, la sanction royale, le Débat d’ajournement et la tenue d’un vote. Pour plus d’information sur les questions de privilège, voir le chapitre 3, « Les privilèges et immunités ».

[390] Art. 91 du Règlement.

[391] Art. 94(1)a) du Règlement.

[392] Art. 94(2)a) du Règlement.

[393] Art. 94(2)b) du Règlement. Depuis l’entrée en vigueur de cet article du Règlement, la présidence a ordonné, dans ces cas, que l’affaire soit reportée au bas de l’ordre de priorité. Voir, par exemple, Débats, 26 mars 1998, p. 5442; 10 mars 2005, p. 4292; 5 mai 2005, p. 5743. Depuis 2001 toutefois, la Chambre a limité le nombre d’échanges que peut demander le parrain d’une affaire. Un député dont l’absence entraîne la suspension de l’heure réservée aux Affaires émanant des députés perd le droit de demander un échange dans l’avenir et verra son affaire retirée du Feuilleton s’il s’absente une deuxième fois (art. 94(2)c) du Règlement).

[394] Art. 99(2) du Règlement. Voir, par exemple, Débats, 8 mai 1998, p. 6736; 6 février 2004, p. 283.

[395] Bien avant que cette pratique ne s’établisse, le Règlement prévoyait une autre disposition qui se trouve d’ailleurs encore au Règlement. En effet, l’article 94(1)b) du Règlement stipule que si le Président ne peut prévenir la Chambre au moins 24 heures d’avance de l’affaire qui sera abordée, l’heure réservée aux Affaires émanant des députés est suspendue et la Chambre poursuit l’étude de ce dont elle était alors saisie. Cette disposition a été ajoutée au Règlement en cas de situation imprévue et inattendue. En pratique, il est peu probable qu’elle soit invoquée.

[396] Voir, par exemple, Débats, 22 février 1993, p. 16247; Journaux, 28 novembre 2005, p. 1347, Débats, p. 10183.

[397] Voir, par exemple, Débats, 23 avril 1993, p. 18413; 11 avril 2003, p. 5418.

[398] Art. 30(4)a) et b) du Règlement.

[399] Art. 30(7) du Règlement. Voir, par exemple, Journaux, 16 février 2000, p. 921, Débats, p. 3625; Débats, 27 novembre 2001, p. 7571-7572, 7602; Feuilleton et Feuilleton des avis, 28 novembre 2001, p. 31; Débats, 21 mars 2007, p. 7743; Feuilleton et Feuilleton des avis, 22 mars 2007, p. 35.

[400] Voir, par exemple, Journaux, 13 juin 2006, p. 275, Débats, p. 2344-2350.

[401] Art. 67.1 du Règlement. Le temps consacré à la période des questions de 30 minutes sur une telle motion est ajouté à la période réservée à l’étude des Ordres émanant du gouvernement. Les Affaires émanant des députés (le cas échéant) et l’heure ordinaire de l’ajournement quotidien sont retardées en conséquence.

[402] Voir, par exemple, Débats, 6 novembre 1997, p. 1666, 1684; 2 novembre 2006, p. 4657, 4673.

[403] Voir, par exemple, Débats, 20 mars 1997, p. 9306.

[404] Voir, par exemple, Débats, 16 février 2000, p. 3625.

[405] Jusqu’à ce que l’article 30(7) du Règlement soit modifié en février 1994 de manière à tenir compte des retards ou interruptions pour quelque raison que ce soit de l’heure réservée aux Affaires émanant des députés, la prise en considération de celles‑ci ne pouvait être prolongée qu’avec le consentement unanime de la Chambre. Voir, par exemple, Débats, 2 octobre 1991, p. 3190; 4 juin 1992, p. 11438.

[406] Art. 30(7) du Règlement. Voir, par exemple, Débats, 5 octobre 2005, p. 8471; 7 octobre 2005, p. 8562; Journaux, 20 octobre 2005, p. 1183; 5 mars 2008, p. 3700-3701; 10 mars 2008, p. 3859; Journaux, 12 mars 2008, p. 588.

[407] Le mercredi 5 octobre 2005, par exemple, l’heure réservée aux Affaires émanant des députés était prévue de 17 h 30 à 18 h 30. À cause de la tenue de nombreux votes par appel nominal, la Chambre n’a été prête à procéder aux Affaires émanant des députés qu’à 19 h 20, soit 50 minutes après la fin normale de la période qui leur est réservée. Conformément au Règlement, le Président a été contraint de reporter le débat à une autre séance. Voir Journaux, 5 octobre 2005, p. 1118, Débats, p. 8460‑8471, et en particulier p. 8471; Journaux, 20 octobre 2005, p. 1183, Débats, p. 8829; Feuilleton et Feuilleton des avis, 5 octobre 2005, p. 36; 6 octobre 2005, p. 31; 17 octobre 2005, p. 31.

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