Thanks very much, Mr. Chair.
Good morning, committee members. Let me acknowledge that we are gathered on the traditional unceded territory of the Algonquin Anishinabe people.
Thank you for inviting me to discuss Supplementary Estimates (B) for Employment and Social Development Canada.
It's a real pleasure to be able to make my first appearance here at HUMA. I want to start by sincerely thanking all committee members for the work that you do every week. I'm also honoured to be here with my friend and colleague, Minister Khera.
I was reflecting on the very mandate of this committee, which is to help build a more inclusive, more equitable and better society. The studies that HUMA conducts, the issues of the day that you dive into, and the recommendations that you offer are of great value to Canadians and the ministers whose mandates you cover.
In this work, the Department of Employment and Social Development is taking important steps. You can see that work reflected in the funding requests that we made under the supplementary estimates. Of some $93.5 billion in authorized spending already, today we are talking about $409 million in supplementary estimates (B) spending.
As you know, under the bilateral Workforce Development Agreements (WDAs) with provinces and territories, the Government of Canada provides funding for the design and delivery of programs tailored to local labour market conditions.
In Budget 2023, we announced $200 million in new funding for the agreements, as part of an additional $625 million for labour market agreements in 2023‑24. This amount is for a one-year extension.
In previous years, approximately $3 billion was provided annually to employers and individuals through labour market agreements that we negotiate with the provinces. Of this total, the Government of Canada has invested $922 million annually through the workforce development agreements. This funding enables provinces and territories to provide skills training and employment programming, with a focus on labour market development and those wishing to upskill.
In short, we're getting workers across the country the resources they need to succeed. Of particular note, this particular funding can be used to support members of under-represented groups, such as indigenous peoples, youth, older workers, persons with disabilities and newcomers to Canada.
Another significant issue for me, Mr. Chair and colleagues, is the safety of all workers. One particular priority for my team and me is the safety of those who come to Canada under the temporary foreign worker program. To that end, in supplementary estimates (B), we're asking for $12.1 million of supplementary funding for the temporary foreign worker program compliance regime. This added funding will allow the department to improve the employer compliance regime under the program, including more inspectors and the maintenance of the worker protection tip line.
The workers operating under this program play a vital role in many sectors of our economy, particularly in agriculture, hospitality, construction, homebuilding, caregiving and the seafood industry. These workers sacrifice time away from their families and friends to support our food supply and security and our economy. They're entitled to our thanks and, even more, to the same respect, protection and rights of any worker. Any mistreatment or abuse of temporary foreign workers, or any worker, is always unacceptable and can never be tolerated.
We are also requesting $10.6 million for the Recognized Employer Pilot to address labour shortages and streamline processes for repeat employers who meet the highest standards for wages, working and living conditions and worker protection.
I’ll stop there, Mr. Chair.
I’m happy to answer any questions you may have, colleagues.
Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Bonjour, mesdames et messieurs. Permettez-moi de reconnaître que nous sommes réunis aujourd'hui sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin anishinabe.
Je vous remercie de m'avoir invité à discuter du budget supplémentaire des dépenses (B) pour Emploi et Développement social Canada.
Je suis très heureux de comparaître pour la première fois devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. Je tiens tout d'abord à remercier sincèrement tous les membres du Comité du travail qu'ils accomplissent chaque semaine. Je suis également honoré d'être ici avec mon amie et collègue, Mme Khera.
Je réfléchissais plus tôt au mandat de votre comité, qui est d'aider à bâtir une meilleure société plus inclusive et plus équitable. Les études menées par votre comité, les questions d'actualité sur lesquelles vous vous penchez et les recommandations que vous formulez sont très précieuses pour les Canadiens et les ministres dont les mandats sont couverts par votre comité.
Dans ce contexte, le ministère de l'Emploi et du Développement social prend des mesures importantes. Ce travail se reflète dans les demandes de financement que nous avons formulées dans le cadre du budget supplémentaire des dépenses. En effet, sur les quelque 93,5 milliards de dollars de dépenses autorisées, nous parlons aujourd'hui de 409 millions de dollars de dépenses au titre du Budget supplémentaire des dépenses (B).
Comme vous le savez, dans le cadre des ententes sur le développement de la main-d'œuvre, ou EDMO, conclues avec les provinces et les territoires, le gouvernement du Canada finance la conception et l'exécution de programmes adaptés aux conditions du marché du travail local.
Dans le budget de 2023, nous avons annoncé un nouveau financement de 200 millions de dollars pour les ententes, dans le cadre d'une enveloppe supplémentaire de 625 millions de dollars pour les ententes sur le marché du travail en 2023‑2024. Ce montant correspond à une prolongation d'un an.
Au cours des années précédentes, environ 3 milliards de dollars ont été versés chaque année aux employeurs et aux particuliers dans le cadre des ententes relatives au marché du travail que nous négocions avec les provinces. De ce montant, le gouvernement du Canada investit 922 millions de dollars par année dans le cadre des ententes sur le développement de la main-d'œuvre. Ce financement permet aux provinces et aux territoires d'offrir des programmes de formation professionnelle et d'emploi, en mettant l'accent sur le développement du marché du travail et sur les personnes qui souhaitent améliorer leurs compétences.
Bref, nous fournissons aux travailleurs de tout le pays les ressources dont ils ont besoin pour réussir. Il convient de noter que ce financement particulier peut être utilisé pour soutenir les membres de groupes sous-représentés, tels que les peuples autochtones, les jeunes, les travailleurs âgés, les personnes handicapées et les nouveaux arrivants au Canada.
Monsieur le président et chers collègues, la sécurité de tous les travailleurs est un autre enjeu que je trouve très important. Ainsi, la sécurité des personnes qui viennent au Canada dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires représente une priorité pour mon équipe et moi-même. À cette fin, dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), nous demandons un financement supplémentaire de 12,1 millions de dollars pour le régime de conformité du Programme des travailleurs étrangers temporaires. Ce financement supplémentaire permettra au ministère d'améliorer le régime de conformité des employeurs dans le cadre de ce programme, notamment en augmentant le nombre d'inspecteurs et en maintenant la ligne de signalement pour la protection des travailleurs.
Les travailleurs qui relèvent de ce programme jouent un rôle essentiel dans de nombreux secteurs de notre économie, en particulier dans l'agriculture, l'hôtellerie, la construction, la construction domiciliaire, la prestation de soins et l'industrie des produits de la mer. Ces travailleurs passent du temps loin de leur famille et de leurs amis pour soutenir notre approvisionnement et notre sécurité alimentaire, ainsi que notre économie. Ils ont droit à notre gratitude et, plus encore, au même respect, à la même protection et aux mêmes droits que n'importe quel autre travailleur. Tout mauvais traitement à l'égard des travailleurs étrangers temporaires, ou de tout autre travailleur, est toujours inacceptable et ne doit jamais être toléré.
Nous demandons également 10,6 millions de dollars pour le projet pilote pour les employeurs reconnus afin de remédier aux pénuries de main-d'œuvre et de simplifier les procédures pour les employeurs reconnus qui respectent les normes les plus strictes en matière de salaires, de conditions de travail et de vie, et de protection des travailleurs.
Je m'arrête ici, monsieur le président.
Chers collègues, je serai heureux de répondre à toutes vos questions.