Monsieur le Président, il y a quelques jours, nous avons perdu l'une des écrivaines et journalistes canadiennes les plus en vue, Christie Blatchford.
Native de Rouyn-Noranda, dans le Nord-Ouest québécois, Christie a signé de nombreux textes dans le Toronto Star, le Toronto Sun, le National Post et le Globe and Mail. Elle a été une pionnière pour les femmes dans le milieu du journalisme sportif. Auteure primée, elle a aussi été correspondante de guerre et chroniqueuse judiciaire.
Christie donnait à ses écrits un ton unique; elle savait bien marier la rigueur journalistique et la sensibilité. J'ai parfois eu le privilège de débattre des manchettes du jour avec elle sur les ondes de Newstalk 1010. Elle était constamment en quête de la vérité et des faits afin de nous aider à comprendre les questions d'actualité. J'ai du respect pour cela, et j'ai également du respect pour le courage dont elle faisait preuve lorsqu'elle exprimait ouvertement son opinion, même lorsqu'elle soulevait la controverse.
C'est peut-être pour cela que l'animateur du matin de la station Newstalk 1010, John Moore, a récemment dit qu'elle était le genre de personne vers qui on se tourne pour donner un sens au monde qui nous entoure. Je ne saurais mieux dire.
Sans Christie, nous allons avoir beaucoup plus de mal à donner un sens au monde qui nous entoure.