Monsieur le Président, des professionnels de ma circonscription ont soulevé la question de la terminologie. Par exemple, qui aura l'autorité pour déterminer si un professionnel est un spécialiste? Cette question de terminologie est particulièrement préoccupante pour les collectivités rurales et éloignées. Dans ces cas, qui peut-on qualifier de spécialiste? Si une personne est malade depuis longtemps, il est manifeste qu'elle a rencontré un spécialiste. Qu'arrive-t-il dans un tel cas?
Une autre question qui a été soulevée est celle de la période de 90 jours. La période de réflexion nécessaire ne sera pas la même pour tout le monde. Pour ceux qui sont affectés profondément et qui souhaitent en finir, 90 jours peuvent sembler l'éternité. Nous devons nous pencher sur certains de ces chiffres.
La terminologie est la partie la plus importante. Comme toujours, nous devons nous assurer que le projet de loi est rédigé de la façon la plus claire possible. Il faut véritablement comprendre de quoi il est question afin que la terminologie corresponde à la réalité.
J'espère que certains de ces points pourront être réglés. Je crois que c'est possible. J'espère que tout le monde ici est conscient de notre rôle ici, c'est-à-dire obéir à la loi. Nous sommes ici aujourd'hui en raison de la décision du tribunal québécois, mais aussi pour aider les personnes à accéder à l'aide médicale à mourir et prévenir la souffrance à tout prix.