Monsieur le Président, je tiens à saluer le président du Conseil du Trésor.
Tout d'abord, je tiens à le remercier et à le féliciter sincèrement. Au cours des deux derniers mois, j'ai eu affaire à lui et aux membres de son cabinet. Nous avons toujours eu une relation cordiale, efficace et prospère. Je tiens à le remercier du fond du cœur. Je l'apprécie grandement.
En tant que président du Conseil du Trésor, il est l'architecte, ou l'un des architectes, des politiques fiscales du gouvernement. Personne ne s'attendait à cela — nous le comprenons —, particulièrement en ce qui concerne la question de l'aide d'urgence.
Nous comprenons, et nous étions tous d'accord sur le principe de l'aide d'urgence. Or il y a aussi des effets pervers qui ont un impact direct sur l'agriculture. Des gens, particulièrement des jeunes, des étudiants, qui vont y avoir droit à partir de vendredi, peuvent être tentés de rester à la maison et de recevoir 1 200 $ par mois plutôt que d'aller travailler aux champs.
À contrario, le gouvernement provincial, sous l'égide du ministre André Lamontagne, a proposé une aide supplémentaire financière pour les gens qui vont travailler aux champs. Il propose 100 $ de plus pour les gens qui vont travailler dans les champs.
Le gouvernement aurait-il pu s'inspirer de cette approche pour inciter les gens à aller travailler, plutôt que, comme on le constate actuellement, souffrir de l'effet pervers de rester à la maison et d'être payés à ne rien faire?