Monsieur le Président, j'invoque le Règlement.
Je soulève brièvement deux points relatifs à la question de privilège soulevée plus tôt aujourd'hui.
Si vous le permettez, je vais d'abord vous faire part d'un commentaire du Président de la Chambre qui a publié un communiqué de presse le 18 février dernier pour informer les députés. Je le cite:
Comme l’a annoncé le Service de protection parlementaire dans sa plus récente notification par courriel, une opération policière est prévue sur la rue Wellington et à d’autres endroits du centre-ville d'Ottawa.
Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, et à la suite de discussions avec tous les partis reconnus, la séance d’aujourd’hui est annulée. Des renseignements supplémentaires suivront.
Je cite ce communiqué pour montrer qu'il y a des circonstances où, parfois, la Chambre n'a d'autre choix que d'ajourner, comme ce fut le cas hier soir. C'est simplement la réalité, et ce communiqué fait état d'un précédent.
Je veux aussi attirer votre attention sur certains détails pertinents concernant l'ajournement de la Chambre hier soir.
À 20 h 54, vous, le vice-président, avez ordonné la reprise de la séance de la Chambre. Vous avez alors déclaré ce qui suit: « J'aimerais informer les députés que nous éprouvons toujours des problèmes avec le réseau. On estime qu'il ne sera pas résolu ce soir. Ainsi, je me demande si nous pouvons en venir à une entente. » Étant donné que vous, le vice-président, avez demandé que l'on s'entende pour lever la séance, j’ai pris la parole pour savoir s'il y avait un accord en ce sens, compte tenu des difficultés éprouvées.
Il n'y a eu atteinte aux privilèges d'aucun député. Je répondais à l'information et à la demande du vice-président concernant la levée de la séance, afin que le problème puisse être réglé et que tous les députés puissent participer aux débats.