Monsieur le Président, pour ajouter à l'insulte d'avoir quelque chose d'absolument déplorable, soit un budget très condensé et rempli de problèmes, le gouvernement ne nous laisse même pas la possibilité de débattre de chacun des éléments.
On nous dit que nous pouvons l'envoyer au comité, mais le gouvernement sait qu'il a la majorité. On est toujours muselés. Déposer une motion d'attribution de temps afin d'écourter le temps qu'on a pour en débattre, c'est une insulte de plus.
Depuis les années 1960, on se bat comme des fous pour empêcher chez nous la prise de contrôle par le marché international et les entreprises étrangères. À une certaine époque au Québec, un très grand nombre d'entreprises privées américaines, par exemple, avaient le contrôle du marché et l'influençaient selon leur réalité, et non la nôtre.
Cette situation a créé une pauvreté incroyable. Elle a fait diminuer la qualité du travail, la sécurité au travail et le niveau de vie des citoyens. Nous nous sommes battus afin de ne plus avoir ce problème.
Je me demande si mon honorable collègue aurait un commentaire à faire à ce sujet.
Je ne vois pas pourquoi il veut encourager la prise de contrôle. On n'a pas à se prostituer, point à la ligne.