Monsieur le Président, la semaine dernière, nous avons observé un moment de silence afin de commémorer les terribles événements du 22 octobre 2014.
Il n'y a jamais eu d'enquête publique afin de faire la lumière sur les manquements, sur le plan de la sécurité, qui ont permis à un homme armé de pénétrer dans le Parlement. Or, même sans enquête officielle, nous savons que les gardiens de sécurité de la Chambre des communes ont agi avec professionnalisme et courage, sous le leadership de l'ex-sergent d'armes Kevin Vickers.
Sans le moindre examen, l'ancien gouvernement a décidé que la solution consistait à confier la sécurité de toute la Colline du Parlement à la GRC, se trouvant de facto à rétrograder ceux-là mêmes qui nous ont protégés. Aujourd'hui, les négociations collectives traînent en longueur, et les gardiens de sécurité qui manifestent leur mécontentement, même discrètement, s'exposent à des mesures disciplinaires. Du côté patronal, ces négociations sont loin de se faire sous le signe du respect. Je demande donc à tous les députés de défendre les gardiens de sécurité comme ils nous ont défendus, nous, en cette journée fatidique.