Comme vous le savez, nous avons enfin entamé une étude sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Vous avez emboîté le pas et j'en suis très heureux.
À ce jour, deux témoignages m'ont un peu déconcerté, cependant.
D'abord, il y a eu celui du 18 février 2019. Ce n'était pas devant notre comité, mais devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles. La sénatrice Rose-May Poirier a demandé à M. Pierre Lavallée, qui est le président-directeur général de la Banque de l'infrastructure du Canada, s'il avait discuté avec vous ou avec des gens de votre bureau afin de connaître ses devoirs en matière de langues officielles. Comme nous le savons, la Banque de l'infrastructure du Canada a eu quelques problèmes à ce sujet. À la surprise de tous, M. Lavallée a répondu que votre bureau n'avait jamais communiqué avec lui ou avec la Banque de l'infrastructure du Canada.
Vous semblez dire que, dans le cas de Radio-Canada, c'est un autre ministre qui est responsable. Dans ce cas-ci, de toute évidence, vous n'avez pas communiqué vous-même avec la Banque de l'infrastructure. Avez-vous à tout le moins discuté avec M. Champagne, au Cabinet, de cette question problématique?