Merci, monsieur le président.
Je remercie les fonctionnaires d'être ici et de témoigner devant nous aujourd'hui.
J'aimerais par ailleurs remercier le gouvernement d'avoir modifié le projet de loi C-68 pour y inclure l'interdiction de l'enlèvement des nageoires de requin. Je travaille à ce dossier depuis des années, et je suis content que le gouvernement en ait reconnu l'importance. Je suis heureux d'entendre que ce sera intégré à la loi si le projet de loi C-68 est adopté.
J'aimerais aussi remercier le sénateur MacDonald de ses efforts grâce au projet de loi S-238. Je pense qu'il a su le défendre au Sénat, à la chambre haute, et qu'il a fait un travail admirable pour nous sensibiliser à la chose au Canada.
Comme je l'ai déjà mentionné, je travaille à ce dossier depuis déjà huit ans, donc je suis content que nous en arrivions enfin à ce stade. Nous y sommes presque, mais nous n'y sommes pas encore tout à fait.
Je m'en voudrais aussi de ne pas remercier toutes les organisations et les personnes qui ont contribué à faire apparaître ce projet de loi sur l'écran radar du gouvernement. Je pense à HSI Canada, à Oceana, à Rob Stewart et à ses parents aussi, pour n'en nommer que quelques-uns. Il y a aussi beaucoup de municipalités au Canada qui ont interdit les nageoires de requin.
J'ai deux questions seulement à vous poser. La première porte sur la mise en application de la loi.
Lorsque le projet de loi C-68 ou le projet de loi S-238 aura force de loi, quelle en sera l'incidence pour nos agents frontaliers? Autrement dit, quand ces mesures entreront en vigueur, comment cette loi les touchera-t-elle? Comment la feront-ils respecter?