Dans votre circonscription, vous avez des compagnies comme Irving, par exemple, qui sont des employeurs plutôt importants. Évidemment, ils ne sont pas installés qu'au Nouveau-Brunswick et ils mènent des activités très importantes en Nouvelle-Angleterre et dans les États frontaliers. Ils transportent constamment des produits, comme du bois qui arrive dans les usines de transformation du Nouveau-Brunswick, où l'on fabrique des essuie-tout, ou qui est renvoyé aux États-Unis pour être transformé en autre chose, et c'est sans compter la vaste gamme de produits de consommation que fabriquent ces acteurs. Tout ce qui peut permettre de moderniser et de rationaliser ces opérations afin de réduire ne serait-ce qu’un infime pourcentage des mouvements de marchandises à la frontière... On parle de milliers de camions par mois qui traversent la frontière pour une seule entreprise. Si l'on parvient à éliminer ne serait-ce qu’une fraction des coûts qu'ils occasionnent, cela représente d'énormes économies qui se répercutent sur le consommateur et qui permettent aux entreprises d’investir davantage dans leurs activités au Canada et aux États-Unis. C'est énorme.
Beaucoup estiment que nous devons nous tourner vers les marchés européens et asiatiques, et la diversification du commerce est certes très importante, mais très peu d'entreprises canadiennes — regardez les nombreuses petites entreprises un peu partout au pays — exportent. Seulement 5 à 10 % des entreprises canadiennes exportent. Il est fort bien de lorgner du côté de la Chine et de l’Europe, de vouloir miser sur le PTPGP, par exemple, car ce sont d'énormes marchés, mais les États-Unis sont le meilleur marché pour nous. C’est le marché le plus riche au monde. Et il est là, tout à côté. Par rapport à votre circonscription, les États-Unis sont à un jet de pierre, de l'autre côté du pont que j’ai traversé à plusieurs reprises. Nous ne pouvons pas négliger l’importance de ce marché.
Avec cet accord, comme d'autres témoins ici présents l’ont dit, nous ne cherchons pas seulement à consolider les acquis, à permettre aux Irving et aux entreprises de ce genre de faire plus d’affaires. Il faut se demander comment aider un plus grand nombre de PME à pénétrer le marché américain. C’est pourquoi des choses comme le chapitre sur les PME et la croissance — qui font partie du nouvel ACEUM — peuvent aider les entreprises, qu’il s’agisse d'Irving ou de petites usines de chocolat qui sont collées à la frontière avec le Maine.
I think that, in your riding, companies like Irving, for example, are pretty significant employers. Obviously, they don't operate just in New Brunswick. They have massive operations across New England and in the border states. They move products back and forth constantly, whether it's timber coming into processing plants in New Brunswick to make paper towels or timber going back into the United States to make other products, plus a wide range of different consumer products that they're making. Anything that can modernize and streamline those operations to reduce by even a fraction of a percentage the movement of each one of those goods across the border.... You're talking about thousands of trucks a month that are crossing the border just for one company alone. If you can remove even a fraction of those costs for them, it's a significant cost savings that gets passed on to the consumer and allows the companies to invest more in their operations in Canada and the United States. That will be hugely important.
A lot of people think that we have to go to Europe and to Asia, and trade diversification certainly is really important, but for most Canadian companies—look right across the country and at a lot of small companies—very few of them even export. Only about 5% to 10% of Canadian companies export. While it's great to look at markets like China and Europe and the CPTPP, those are great markets but the U.S. is the best market to go to. It's the wealthiest market in the world. It's right next to us. In your riding, it's within a couple of footsteps across a bridge that I've crossed several times. We can't forget about the importance of that market.
As part of this agreement and what we're trying to do, and similar to what some of the other witnesses here said, this isn't just about building on, allowing the Irvings and companies like that to do more business. It should be about how we help more SMEs get into the U.S. market. That's why things like the SME business chapter and growth chapter—they're in the new CUSMA—can help those companies, whether they're Irvings or small chocolate factories that are right on the border with Maine.