Bonjour, monsieur le président. Je me suis ennuyé de vous, soit dit en passant.
Dans un autre ordre d'idée, la Subvention salariale d'urgence a été créée pour les personnes qui craignent pour leur emploi ou pour leur entreprise. C'est pour les gens qui en ont besoin, ce n’est pas pour les partis politiques millionnaires, comme ceux des libéraux et des conservateurs. Dans Rivière—des—Mille—Îles, comme dans une multitude d'autres circonscriptions, nous répondons quotidiennement à des entreprises qui n'y ont pas accès.
Malheureusement, dans nos circonscriptions, il y a des gens qui n'auront pas la possibilité d'embaucher du personnel cet été. Il y a des entreprises dont les pertes n'atteignent pas tout à fait 30 % de leurs revenus; elles atteignent 29 %. Ces entreprises n'y auront pas accès. Partout, il y a des entreprises qui tombent entre les mailles du filet. Pendant ce temps, les libéraux et les conservateurs, eux, touchent la subvention salariale pour financer des activités partisanes. Je le répète, c'est pour financer des activités partisanes. Les libéraux et les conservateurs ne le font même pas en catimini, ils le font ouvertement.
Ces deux partis ont amassé, depuis le mois de janvier, des millions de dollars. Chaque dollar qui est pris provient de la poche des contribuables. C'est aux travailleurs que revient cet argent, et non pas aux partis politiques. C'est tellement gênant que c'en est honteux, en plus d'être irrespectueux et ridicule.
Les libéraux et les conservateurs doivent rembourser cet argent. Selon moi, c'est évident. Pour le Bloc québécois, c'est d'une limpidité incommensurable. C'est une question d'éthique, de morale et de respect des citoyens.