Je vous remercie, monsieur le président.
Je remercie nos deux témoins.
Mme Mahboubi, je vous remercie de nous avoir fait part de vos réflexions sur les prestations d'urgence qui ont été mises en place par le gouvernement et sur les périodes de transition. C'est justement là-dessus que portera ma question.
Comme vous le savez, la Prestation canadienne d'urgence vient d'être prolongée de huit semaines. Cela nous apparaissait comme une décision incontournable, puisque la crise a encore des effets importants sur l'économie, lesquels sont loin d'être résorbés. Les répercussions de cette crise ont eu un effet particulier, voire disproportionné, sur les femmes et les travailleurs à faible revenu.
Toutefois, au Bloc québécois, nous sommes nombreux à penser, comme vous, qu'il aurait fallu moduler la Prestation canadienne d'urgence et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants de sorte que ces mesures deviennent des incitatifs à l'emploi et non des moyens de dissuasion. Le Bloc québécois a proposé qu'on suive exactement le modèle de l'assurance-emploi. Ainsi, une personne qui gagnerait plus de 1 000 $ — disons 1 500 $ — pourrait en garder la moitié. Cependant, le gouvernement nous dit que ce n'est pas possible sur le plan technique et qu'on n'a pas les outils nécessaires.
Ne faudrait-il pas rendre possible ce qui est politiquement souhaitable? Il faudrait profiter de la relance pour le faire.
Est-ce que la mesure que vous nous expliquiez va dans ce sens?