D'accord. Je comprends que vous ne faites pas de projections. Cependant... et pour être juste, en ce qui concerne votre réponse à M. Poilievre, qui vous a demandé si vous prévoyiez une hausse spectaculaire, vous avez dit que ce n'était pas nécessairement le cas, même si vous n'êtes pas dans le domaine des projections. C'est compréhensible, parce que la première chose qu'une personne fait habituellement, ce n'est pas de déclarer faillite. On attend généralement deux, trois, quatre ou cinq ans avant d'en arriver là.
Vous avez fait remarquer qu'avant la COVID, les chiffres étaient relativement stables à partir de 2011. Toutefois, je tiens à souligner qu'en octobre 2019, il y a eu 13 000 faillites. C'est le nombre le plus élevé depuis septembre 2009. C'est inquiétant, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvions avant la COVID, pendant une période relativement bonne sur le plan économique. Compte tenu de cela, serait-il juste de dire que, même si nous ne prévoyons pas une hausse marquée — encore une fois, vous ne faites pas de projections —, il y aura quelques années difficiles?
Dans votre réponse, j'aimerais que vous nous parliez des tendances que vous observez non pas du côté des consommateurs, mais du point de vue de l'insolvabilité des entreprises.