Merci, monsieur le président.
Je n'appuie pas cette motion.
Pour moi, c'est un honneur absolu que notre premier ministre comparaisse devant notre comité. C'est sans précédent. Par conséquent, si nous pouvons le recevoir pendant une heure, je pense que c'est suffisant.
Je pense également qu'avoir notre chef de cabinet, Katie Telford, pendant une heure, sera un honneur pour nous, demain. Je ne soutiens pas cette motion.
En fait, monsieur le président, je ne cesse de relire la motion officielle que nous avons adoptée — au début du mois de juillet, je crois — et je crois que nous avons fait un excellent travail. Je crois que nous avons fait ce qui nous était demandé dans cette motion.
Je rappellerai à tous qu'il y avait deux parties essentielles dans cette motion. Il s'agissait de mener une étude pour évaluer les dépenses engagées par le gouvernement lors de l'attribution du contrat de 912 millions de dollars à l'organisation caritative UNIS. C'était la première partie. La deuxième partie visait à déterminer comment l'externalisation de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant au profit d'UNIS s'était faite.
En ce qui concerne la première partie, nous avons entendu dire à de nombreuses reprises qu'il n'y avait pas eu d'argent gaspillé. Il n'y a pas eu d'argent dépensé. Donc, il n'y a pas eu d'argent gaspillé. L'Organisme UNIS a reversé tout l'argent qu'elle avait reçu pour couvrir ses frais administratifs. UNIS nous a aussi déclaré n'avoir bénéficié en aucune façon de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant.
Par ailleurs — et on parle ici de l'octroi de la somme de 912 millions de dollars et du contrat sans appel d'offre —, ce n'était pas un contrat à fournisseur unique. C'est une fabrication complète et de la désinformation. Il s'agissait d'un accord de contribution. C'était un accord de contribution, parce que c'était le meilleur moyen pour nous de lancer le plus rapidement possible ce très important programme pour les étudiants. Il y avait beaucoup de résultats clés à obtenir et beaucoup de responsabilités.
L'accord de contribution ne doit pas être considéré par les Canadiens comme un moyen rapide de débloquer des fonds sans aucune supervision. Ce n'était pas du tout le cas, et nous l'avons entendu très clairement de la bouche d'Ian Shugart, le greffier du Conseil privé. Nous l'avons également entendu de la bouche de Rachel Wernick, la sous-ministre adjointe principale à la direction générale des compétences et de l'emploi. En ce qui concerne la première partie, on a entendu parler du contrat à fournisseur unique de 912 millions de dollars à maintes reprises.
La dernière chose que je voudrais dire et qui ne cesse d'être répétée — et je pense que mon collègue M. Sorbara en a également parlé —, c'est que c'est un contrat d'un milliard de dollars qui a été attribué à UNIS. Ce n'est pas vrai du tout. Il nous a été dit — nous en avons la preuve formelle et cela a été confirmé hier par les Kielburger, qui avaient prêté serment — qu'il s'agit en réalité d'un accord de contribution de 543 millions de dollars. Un maximum de 500 millions de dollars étaient destinés, en fait, aux étudiants, en fonction du nombre d'étudiants participant au programme, et UNIS pouvait recevoir jusqu'à 43,5 millions de dollars, encore une fois pour couvrir les frais liés à la mise en oeuvre du programme uniquement.
Je tiens à dire que nous avons maintes fois satisfait à la première partie de la motion initiale adoptée au début du mois de juillet.
Pour ce qui est de la deuxième partie, à savoir la manière dont l'externalisation de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant a été effectuée, cette motion laisse entendre que c'est le premier ministre ou l'un de nos autres ministres qui, d'une manière ou d'une autre, a demandé à la fonction publique de sélectionner l'Organisme UNIS.
En dépit de tous les témoignages qui nous ont été présentés — et encore une fois, cela incluait les Kielburger, sous serment, hier —, on ne nous a fourni absolument aucun élément prouvant que c'est le cas. Nous avons entendu le greffier du Conseil privé, Ian Shugart. Nous avons entendu...