...mais je tiens à dire, brièvement, que nous prenons très au sérieux les questions de transparence et de responsabilité, et à juste titre. Nous convoquons des représentants d'organismes qui reçoivent très peu d'argent du gouvernement du Canada. Nous les soumettons à un examen rigoureux. Nous voulons savoir et comprendre ce qu'ils font, dans quel but, ainsi de suite.
Il est question, dans le cas de la Banque mondiale et du FMI, de sommes énormes. Or, le comité a entendu parler du fait, à maintes et maintes reprises, que, là où nous accordons l'APD, et notre aide par rapport à celle de nombreux autres pays est dérisoire, certaines de nos politiques au sein du FMI et de la Banque mondiale vont à l'encontre de ce que nous affirmons être nos objectifs premiers.
Il y a des programmes d'ajustement structurel qui minent, dans certains cas, minent les programmes de réduction de la pauvreté. Je ne veux pas m'éterniser sur le sujet, mais à mon avis, il s'agit d'un problème majeur.
Par ailleurs, je suis tout à fait disposée à accepter un amendement de pure forme, si le but est d'entendre d'abord le ministre et les fonctionnaires qui l'accompagnent, de même que les représentants du FMI et de la Banque mondiale, sur le sujet que j'ai proposé. Autrement dit, cela ne nous engage pas à entreprendre immédiatement une étude plus approfondie.
Toutefois, il est question ici d'une somme considérable. Nous sommes obsédés par les questions de transparence et de responsabilité quand vient le temps de justifier l'utilisation de montants dérisoires par les divers ONG, ainsi de suite. Toutefois, les concepts de transparence et de responsabilité ne semblent pas nous préoccuper quand il est question de notre participation au FMI et à la Banque mondiale. Cela ne cadre pas du tout avec notre obligation...