Je suis heureux de ne pas avoir participé hier, car j'ai compris que c'était la seule question. J'ai compris qu'aujourd'hui l'ordre du jour mentionne l'exension de la juridiction et d'autres questions relatives à la pêche.
M. Bill Matthews: L'abattage des phoques.
M. John Efford: Oui en effet, l'abattage des phoques.
C'est réellement un problème crucial. Un filet maillant au fond de l'océan ne bouge pas. Il ne pourrira jamais et il permettra d'attrapper des poissons pendant de nombreuses années. Nous les appelons des filets fantômes. Je crois qu'il est nécessaire de faire intervenir l'éducation. Je ne dis pas qu'il faille interdire les filets maillants en tout et pour tout, mais je ne fais que proposer de former les gens sur la façon d'utiliser correctement ces filets et comment pratiquer une pêche qui protège nos ressources naturelles.
Monsieur le président, je vous suis tout à fait sur la discussion que nous avons aujourd'hui, mais tout n'est pas simplement lié à ce qui se passe à l'extérieur de la limite des 200 milles. Le problème est beaucoup plus vaste que cela. Je ressens de l'appréhension et je me sens préoccupé pour les habitants de Terre-Neuve et Labrador, car lorsque nous allons tous partir ce soir, nous allons rentrer chez nous, que ce soit à Terre-Neuve ou ailleurs au Canada, que va-t-il se passer? Je suis convaincu que vous allez faire un excellent rapport; cela ne fait aucun doute, mais que va-t-il se passer par la suite?
Voici venu le moment où nous—et je ne parle pas de vous, mais de nous tous collectivement, avec notre identité d'habitants de Terre-Neuve et Labrador—devons trouver le moyen de susciter cette volonté et ce désir politique de prendre les problèmes extrêmement graves à bras le corps. Et ce que vous allez devoir faire en priorité, n'est pas de rédiger le rapport, mais de trouver un moyen de le mettre à exécution.