Cela n’a absolument aucun sens. Je tenais à éclaircir cette situation afin que nous informions les Canadiens qu’un nouveau commissaire a été nommé et que sa candidature n’a jamais été examinée par un comité parlementaire. Nous croyons comprendre que le commissaire a reçu des directives très précises l’invitant à comparaître pour discuter de la nomination elle-même, et que le commissaire par intérim a déclaré ne pas penser venir.
Monsieur le président, avec tout le respect que je dois à ceux qui ont pris une décision à cet égard — et ces décisionnaires ne font pas partie du comité —, je précise qu’une ancienne commissaire à l’intégrité du secteur public a déjà gravement trahi notre confiance et que cette commissaire n’avait jamais été autorisée à comparaître devant notre comité. On n’a jamais demandé à cette commissaire… Le Comité des comptes publics, qui traite avec le Bureau du vérificateur général, n’a jamais été autorisé à entendre le rapport de la vérificatrice générale.
Maintenant, nous avons un commissaire intérimaire qui occupe un poste très important — non seulement pour nous, les Canadiens, mais aussi pour notre système parlementaire et notre capacité de gouverner le secteur public d’une manière juste et responsable —, et cette personne vient de dire qu’elle ne comparaîtra pas devant nous, parce qu’elle est un peu déroutée.
Je suis très dérouté, monsieur le président. J’aimerais que le commissaire à l’intégrité du secteur public comparaisse devant nous afin que nous puissions le rencontrer.