Ma question porte sur l'accord parallèle.
Ce matin, les fonctionnaires nous ont dit que cet accord prévoyait la possibilité que le Canada reçoive 200 personnes par année, mais que nous conservions notre pleine capacité de décision. D'autre part, ils nous ont dit que cet accord prévoyait la pleine réciprocité: nous aussi, nous pourrions leur en envoyer 200 par année. C'est ce qu'ils ont dit ce matin avec beaucoup de conviction. Je suis prêt à vous entendre là-dessus de manière plus explicite. Quelqu'un a fait allusion à cela tout à l'heure.
Je voudrais aussi que vous profitiez de l'occasion pour nous dire quelle est, à votre avis, the driving force derrière cet accord parallèle. Pourquoi y a-t-il cet accord parallèle? Qu'est-ce qui pousse les gouvernements à conclure un accord parallèle alors qu'il y a un accord officiel? Est-ce qu'ils ne peuvent pas mettre l'un dans l'autre? Quel problème ont-ils voulu résoudre?
En conclusion, monsieur le président, je voudrais demander à notre invité de nous dire très franchement sans se sentir mal à l'aise si la réglementation projetée présente quelque avantage que ce soit.
Je vous ai entendu parler des aspects négatifs de la chose. Vous qui êtes citoyen canadien ou qui représentez des organismes voués à la défense des droits de la personne ou à la protection des réfugiés, y trouvez-vous quoi que ce soit de positif? N'ayez pas peur de...