Merci.
Nous espérions, madame O'Brien, que vous seriez en désaccord avec le Président de la Chambre, mais nous nous sommes rendu compte que ce n'était pas le cas.
Je vous remercie beaucoup, monsieur le Président. Vous avez été très éloquent et vous nous avez très bien expliqué votre point de vue.
J'ai la chance de siéger à ce comité depuis ses débuts en tant que comité indépendant, et j'en suis très fier. Nous avons entendu des témoignages étonnants dans cette pièce et tenu des séances tout aussi extraordinaires.
Je suis d'accord avec vous sur beaucoup de choses que vous avez dites, mais nous voulons avoir une salle dans laquelle les anciens combattants pourront retrouver une partie de leur histoire. Vous avez utilisé le mot « terne ». Pour nous, et probablement pour vous aussi, puisque vous êtes ici depuis 20 ans, c'est l'une des meilleures salles de réunions. C'est tout près de la Chambre; nous pouvons venir ici en tout temps. C'est l'une des meilleures salles dans lesquelles nous ayons travaillé. Nous n'avons pas nécessairement besoin d'obtenir une classification pour la décorer ou une permission pour l'orner de quelque chose d'important pour les anciens combattants, mais nous voulons qu'elle soit un endroit où ceux-ci pourraient venir parler de leur avenir.
Nous avons constaté, au cours de notre étude et en parcourant le Canada, que l'une des plus grandes préoccupations des militaires, c'est la façon dont ils sont traités une fois qu'ils ont quitté les Forces. Nous croyons que d'avoir leur propre salle de réunions, une pièce dans laquelle il y aurait des oeuvres représentatives, si vous voulez, serait simplement pour eux une marque de reconnaissance. Nous pensons qu'ils pourraient se l'approprier et qu'ils accepteraient de venir témoigner dans des moments difficiles.
Nous avons entendu beaucoup de témoignages chargés d'émotion. Ces temps-ci, nous nous penchons sur les troubles de stress post-traumatique. Nous voulons une salle qu'ils pourront s'approprier et dans laquelle ils se sentiront à l'aise.
C'était la raison de notre demande initiale. Et même si nous comprenons tout ce que vous nous avez dit dans votre lettre et dans votre déclaration, certains d'entre nous se demandent en quoi le fait qu'il y ait une salle que les anciens combattants pourraient considérer comme la leur, et où ils pourraient discuter avec les parlementaires de leurs idées, leurs désirs et leurs espoirs pour l'avenir pourrait nuire, par exemple, à la Chapelle du Souvenir.
C'était notre motivation au départ. Le motionnaire devra dire ce qu'il veut après. Nous avons essayé, mais il nous fallait une occasion. Nous savons que vous avez beaucoup d'expérience et nous voulions avoir la possibilité d'en discuter avec vous, et je suis certain que mes collègues auront autre chose à ajouter.