Merci, monsieur le président.
Je suis un peu perplexe de voir qu'on souligne à ce point l'importance des services dispensés sur le terrain — notamment par les agents consulaires —, alors que le gouvernement a décidé de ne pas avoir de secrétaire parlementaire chargé des services consulaires.
Deuxièmement, on a décidé de ne pas donner suite à ce qui semblait avoir été appuyé unanimement dans le budget de l'an dernier et proposé par le ministre président, soit d'établir un meilleur équilibre entre le personnel qui travaille à Ottawa et le personnel du service extérieur en poste à l'étranger. Peut-être pourriez-vous en dire un mot.
Troisièmement, je sais qu'il manque de temps pour donner des réponses détaillées, mais je suis heureuse que vous soyez prêts, comme vous l'avez dit, à communiquer les réponses plus tard.
Quatrièmement, nous avons eu aujourd'hui une conférence de presse avec des représentants d'ONG et des anciens du programme Jeunes professionnels à l'international. Nous avons déploré la décision du gouvernement d'éliminer ce programme, l'un des meilleurs, l'un des plus rentables et précieux que nous ayons.
Je reviens à la charge pour que vous élucidiez la question, peut-être par écrit, car, à la période des questions aujourd'hui, on a laissé entendre que le programme avait été éliminé par les libéraux et que vous aviez hérité de cette décision. Je crois comprendre que les libéraux ont amputé le budget du programme de 1,5 ou 1,6 million de dollars et que votre gouvernement a décidé d'éliminer carrément le programme.
Cinquièmement, nous venons de vivre une ou deux journées intéressantes, y compris la première heure de la séance, avec des parlementaires de quelques pays africains. Nous voudrions comprendre quel est au juste le niveau actuel d'engagement et de participation du Canada à l'égard du NEPAD. Nous pourrions peut-être demander qu'un rapport soit remis au comité à ce sujet, puisque nous n'avons pas assez de temps pour étudier ce dossier.
Enfin, les priorités budgétaires et en matière de ressources humaines. La présentation qui nous a été faite et les chiffres qui correspondent suscitent des inquiétudes chez bien des gens. On estimait que nous n'avions rien à envier à qui que ce soit dans le monde pour la confiance et la qualité de notre personnel à l'étranger. Pourtant, le ton de l'exposé d'aujourd'hui et de nombreuses compressions inquiétantes semblent trahir une réorientation radicale vers l'investissement dans le commerce, vers nos propres intérêts commerciaux. On ne parle à peu près pas de mesures à l'appui de la consolidation de la paix, de diplomatie dynamique, de désarmement, de lutte contre la prolifération nucléaire, de réforme de l'ONU ni de développement durable, et le soutien budgétaire pour ces mesures semble s'amenuiser. Les Canadiens et les membres du comité s'inquiètent vivement de la réorientation qui semble se dessiner dans la diplomatie.
Nous savons que le monde a grand besoin des compétences diplomatiques que le Canada possède, mais nous assistons à une érosion constante, après une période où le gouvernement précédent a commencé à nous priver d'une grande partie de nos capacités. Nous sommes dans la huitième année d'excédent budgétaire, et il est très inquiétant de percevoir la réflexion qui se profile derrière une insistance beaucoup plus grande sur nos propres intérêts commerciaux et sur le militarisme, alors que nous consacrons fort peu d'argent au type de diplomatie et de consolidation de la paix dont le monde a si cruellement besoin.
Thank you, Mr. Chair.
I'm a bit puzzled about the amount of emphasis on the importance of the field services being performed out there--consular services and so on--and yet the decision by this government not to have a parliamentary secretary dealing with consular services.
Second is the decision not to proceed with what I think was universally endorsed in last year's budget and set out by the previous minister that it was extremely important for us to get a better balance between the number of Ottawa-based and field-based foreign service personnel. Maybe you could address that briefly.
Third, I know there isn't time for detailed answers in these questions, and I appreciate your indication that you'd be prepared to follow through.
Fourth, we had a press conference earlier today with representatives of a number of NGOs and former alumni of the young professionals international program. We expressed our concern about one of the finest, most cost-effective, and valuable programs we have, and a decision by this government to eliminate it.
I wonder if I could ask you again--maybe in writing--to clear up confusion caused in question period today when the suggestion was made that this program was actually eliminated by the Liberals and you just came along and inherited that. My understanding is that the Liberals cut about $1.5 million to $1.6 million from the program, and your government has eliminated it all together.
Fifth, we had a very interesting couple of days--and just the previous hour to this session--with parliamentarians from a number of African countries. There is an interest in understanding exactly what Canada's current level of commitment and engagement is in the NEPAD program. I wonder if we might ask for a report to be tabled with the committee on that, since we don't have enough time to go into it.
Finally, on the issue of budgetary and human resource priorities, in the presentation that was made to us as well as the dollar figures to match, it is of concern to a lot of people that we have been seen to be second to none in the world in the confidence and calibre of our international personnel, yet most of the emphasis in the presentation we heard today, and many of the alarming cuts, would indicate that there is a dramatic shift in emphasis toward trade investment and commercial self-interest. Virtually absent from any commentary, and waning in terms of adequate budgetary support, are measures to support peace-building, aggressive diplomacy, disarmament, nuclear nonproliferation efforts, UN reform, and sustainable development. It is a great concern to the Canadian people and members of this committee to understand where we're headed with this shift of emphasis in diplomacy.
We know there is a tremendous need in the world for the kind of diplomatic expertise Canada has demonstrated, yet we see this sort of steady erosion following a period when the previous government began to hollow out much of our capacity. Now that we're into our eighth year of having a surplus budget, it's very alarming to understand the thinking behind a very significant increase of emphasis on our own commercial self-interest and a great deal of militarism, with so little commitment of dollars and support for the kind of diplomacy and peace-building that this world starved for.