Merci, madame Blackstock et monsieur Saulis, d'être ici aujourd'hui pour nous éclairer dans la poursuite de cette étude qui porte, je le rappelle, sur des mesures de soutien par le gouvernement fédéral aux parents adoptifs. Je pense que vous me voyez déjà venir, je tenterai de ramener la discussion à l'objectif de notre présente étude. Je crois que vous le faites bien aussi, madame Blackstock, dans le rapport que vous avez soumis.
Dans ce rapport-là, vous dites notamment, et cela va de pair avec ce que vous avez soulevé un peu plus tôt:
On reconnaît que le parent biologique a un don spécial et unique d'apporter une contribution à l'enfant qui ne peut pas être fournie par d'autres membres de la collectivité, de sorte que des mesures actives sont prises pour veiller à ce que l'enfant connaisse son ou ses parents, sa famille élargie et son clan.
Vous revenez donc constamment à ce sentiment d'appartenance qui doit accompagner l'enfant jusqu'à l'âge adulte par rapport à ses lieux d'origine et, particulièrement, à ses parents biologiques.
Ma première question s'adresse à vous deux. En fonction de cette préoccupation que vous avez d'abord d'apporter un soutien à la famille pour que l'enfant reste dans la famille, quelles sont ces mesures concrètes qui peuvent être appliquées, mais qui sont, si vous les connaissez, de compétence fédérale?
Vous le dites bien aussi dans votre rapport et je pense aussi que nos analystes nous l'ont rappelé. Depuis 1951, des compétences ont été léguées aux provinces, particulièrement au sujet de la santé, du bien-être, de l'éducation, mais en partie aussi, de l'adoption. J'aimerais vous entendre là-dessus.
Quels sont les services très précis sur lesquels nous devons nous pencher en ce qui concerne les obligations du gouvernement fédéral?