Bon nombre d’anciens combattants qui, disons, souffrent du TSPT et mettent 10, 15 ou 20 ans à s’en rendre compte — ce qui se produit fréquemment maintenant que le TSPT fait l’objet d’un plus grand nombre d’études, que davantage de gens comprennent en quoi il consiste et que la maladie n’a plus rien de honteux — sont forcés de composer avec les compagnies d’assurance, n’est-ce pas?
Je pose la question parce que je sais d’expérience qu’avant d’obtenir bon nombre de leurs avantages, les anciens combattants doivent souvent s’adresser à Sun Life, et c’est souvent cette compagnie qui décide s’ils souffrent du TSPT. En fait, selon mon expérience, le fait qu’ils aient été diagnostiqués par un médecin, un médecin qualifié comme ceux dont vous parliez précédemment, est sans importance.
Si je pouvais vous inciter à enquêter sur cette question ou si nous pouvions en parler après, j’en serais très satisfait. Nous ne pouvons aborder tous ces dossiers en cinq minutes, mais c’est une question que je tenais à soulever.
Nous discutions des 1 400 appels et des 432 décisions rendues l’an dernier relativement au TSPT. De quel genre de délais parlons-nous? Combien de temps s’écoule-t-il entre le moment où l’ancien combattant présente une demande de révision et le moment où la première révision est effectuée — dans les 68 p. 100 des cas qui ont reçu une décision favorable? Combien de temps faut-il pour passer de la case départ à l’obtention d’une décision dans le cadre d’une première révision?