Monsieur le Président, j'ai pris connaissance de la note du Bureau du premier ministre, et je pensais que le changement était entré en vigueur. Je vous prie de m'en excuser. Vous avez tout à fait raison. Ce n'est pas le gouvernement de la personne que j'ai mentionnée, c'est le gouvernement canadien, même si le parti d'en face a tendance à l'oublier un peu trop souvent.
Les conservateurs ont trahi les agriculteurs en faisant une ponction de 418 millions de dollars dans le budget d'Agriculture Canada, et le budget qui vient d'être présenté ne prévoit aucune compensation. Cela signifie que les conservateurs essayent d'équilibrer leur budget aux dépens des agriculteurs canadiens.
Le Parti libéral s'est engagé à élaborer une politique nationale sur l'alimentation et à dynamiser AgriFlex, comme le demandent les agriculteurs. Ces crédits fédéraux pourront servir à financer des programmes concrets, comme le PGR en Ontario et l'ASRA au Québec, à bonifier l'assurance-récolte ou le programme d'assurance des prix du bétail, dans l'Ouest, ou encore à encourager les achats, dans la région de l'Atlantique. Nous investirons dans la recherche agricole. Nous encouragerons financièrement des manifestations agricoles importantes, comme, bien sûr, la foire agricole du comté de Hants, l'une des plus anciennes du Canada. Je m'en voudrais de ne pas la mentionner. Le Parti libéral encouragera la production d'aliments sains, de bonne qualité et produits localement, au Canada.
Les familles canadiennes ont de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts. Frappés par un taux de chômage record de 15 p. 100, les jeunes Canadiens sont de plus en plus nombreux à perdre espoir en l'avenir. L'endettement des familles canadiennes atteint aujourd'hui des niveaux record et représente, pour une famille typique, une fois et demie son revenu annuel. Et en plus d'atteindre un record au Canada, l'endettement des familles canadiennes est plus élevé que celui des familles américaines. Les familles canadiennes doivent faire face à l'augmentation des prix des aliments, des frais médicaux et des frais de scolarité.
Ayant du mal à joindre les deux bouts, elles se demandent comment elles vont survivre à la prochaine hausse des taux d'intérêt.
Et pourtant, on a vraiment l'impression que les Canadiens à faibles revenus, qui jonglent souvent avec plusieurs emplois à temps partiel simplement pour payer leurs factures, sont complètement absents de la vision que les conservateurs se font du Canada. En effet, Les conservateurs ont délibérément exclu les Canadiens à faible revenu des crédits d'impôt proposés dans le budget, notamment le crédit d'impôt pour aidants familiaux et le crédit d'impôt pour pompiers bénévoles.
Les conservateurs ont exclu les Canadiens à faible revenu de ces mesures parce que ces crédits d'impôt ne sont pas remboursables. Par conséquent, ils ne profiteront qu'aux Canadiens qui ont gagné suffisamment d'argent pendant l'année pour payer de l'impôt sur le revenu.
Le Parti libéral souhaite reconnaître la contribution de tous les pompiers bénévoles et de tous les aidants familiaux, quels que soient leurs revenus, et faire en sorte que ce crédit d'impôt soit accessible, entre autres, aux Canadiens qui ont quitté leur emploi et qui ont pris un congé sans solde pour s'occuper de parents malades, qui sont les gens qui ont le plus besoin d'aide. Or, avec le budget des conservateurs, ces gens-là n'auraient pas droit au crédit d'impôt pour aidants familiaux.
On a vraiment l'impression que les gagne-petit n'existent tout simplement pas dans le Canada des conservateurs. Le Parti libéral, lui, voit les choses tout à fait différemment, et il prendra les mesures nécessaires pour que les Canadiens à faible revenu ne soient pas laissés pour compte.
Nous croyons que les programmes de l'État devraient être accessibles à tous les Canadiens, particulièrement aux gagne-petit qui, souvent, ont le plus besoin d'aide.
L'automne dernier, les libéraux ont annoncé un vrai plan pour les aidants familiaux, avec un crédit d'impôt remboursable pouvant atteindre 1 350 $ par an, afin d'aider tous les Canadiens à faibles revenus et à revenus moyens. Nous avons également proposé de verser des prestations d'assurance-chômage pendant six mois aux Canadiens qui prennent un congé sans solde pour s'occuper de parents âgés ou malades.
Dans leur budget, les conservateurs ont délibérément exclu les aidants familiaux les plus pauvres de ce crédit d'impôt dérisoire de 300 $ qui, parce qu'il n'est pas remboursable, n'est même pas accessible aux Canadiens à faibles revenus. Avec le budget des conservateurs, un contribuable canadien qui a un revenu de 20 000 $ et qui a une personne à charge n'aura pas droit au crédit d'impôt pour aidants familiaux. C'est de la discrimination à l'égard des Canadiens à faibles revenus: c'est ignoble, c'est injuste et cela ne reflète pas les valeurs canadiennes.
Le Parti libéral a, lui, une vision radicalement différente du Canada.
Les conservateurs divisent les Canadiens en catégories. Ils façonnent leurs politiques de façon à gagner des partisans mais ils délaissent complètement les autres. Celui ou celle qui n'appuie pas le programme des conservateurs ne fait tout simplement pas partie de leur Canada à eux.
Les libéraux, au contraire, sont des rassembleurs. Nous rejetons la politique du clivage, si chère aux conservateurs. Notre objectif est, au contraire, de gouverner au nom de tous les Canadiens, de défendre les intérêts de tous les Canadiens, y compris les gagne-petit.
On a beaucoup parlé des conséquences de ce budget pour les personnes âgées. Il faut bien comprendre que le budget va en fait réduire les sommes que va leur verser le gouvernement fédéral pendant les cinq prochaines années. Vous m'avez bien entendu. Les sommes qui seront transférées aux personnes âgées au cours des cinq prochaines années représentent 500 millions de dollars de moins que ce qui était prévu dans l'énoncé économique de l'automne dernier, et près de 3 milliards de dollars de moins que dans le budget de 2010, même en tenant compte de l'augmentation dérisoire du SRG pour les personnes âgées. Il faut dire que cette augmentation du SRG représente à peu près 50 $ par mois pour les personnes âgées qui sont admissibles, soit même pas une tasse de café quotidienne chez Tim Horton.
Il faut dire aussi que la récupération fiscale de cette prestation est injuste et punitive. Sous les conservateurs, une personne âgée qui touche une pension de 170 $ par mois est réputée trop riche, si bien que cette augmentation de 50 $ par mois du SRG lui sera reprise par le fisc. Et si elle touche une pension de 366 $ par mois, elle est jugée trop riche, par les conservateurs, pour avoir droit à un sou d'augmentation du SRG.
Cette augmentation du SRG, ce ne sont que des miettes pour les conservateurs qui dépensent 20 fois plus en réductions d'impôts pour les sociétés les plus riches. Il est absolument renversant, absolument incroyable que les conservateurs proposent de donner aux sociétés les plus riches du Canada 20 fois plus d'argent qu'ils n'en donnent aux personnes âgées les plus pauvres du pays.
Il est manifeste que les personnes âgées dans le besoin ne sont pas les seules qui soient laissées pour compte dans ce budget conservateur.
En effet, les sommes que le budget prévoit de transférer pour les prestations pour enfants diminuent également de près de 1 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années. Autrement dit, au cours des cinq prochaines années, les conservateurs prévoient dépenser moins pour les personnes âgées et les enfants qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté.
Le budget ne propose aucun plan pour les garderies et pour le logement abordable. Pas un mot sur les grands défis auxquels nous sommes confrontés, notamment l'augmentation des coûts de la santé. Et pourtant, tout le monde sait que la demande va augmenter. Au fur et à mesure que les baby-boomers vont prendre leur retraite, ils vont avoir de plus en plus besoin des services du gouvernement alors que celui-ci va disposer, avec la diminution du nombre de travailleurs, d'une assiette fiscale de plus en plus réduite pour financer ces services.
Notre société évolue rapidement, et cela signifie qu'il y aura de plus en plus de Canadiens sans emploi et de plus en plus d'emplois sans Canadiens. Il faut donc investir davantage dans l'éducation et la formation.
Le budget ne propose aucun plan crédible pour faire face à l'augmentation des coûts de la santé au Canada ou pour investir sérieusement dans la formation, le recyclage et l'éducation permanente. C'est pourtant extrêmement important étant donné que nous sommes à la veille de négociations cruciales avec les provinces sur le dossier de la santé.
Quel plan a-t-on prévu pour faire face à l'augmentation des coûts de la santé, lorsque l'entente conclue dans ce domaine par le gouvernement libéral prendra fin en 2014?
Nous faisions partie du Cabinet à l'époque, en 2004. Le gouvernement libéral de M. Martin avait investi 41 milliards de dollars dans le secteur de la santé, soit l'investissement le plus important, dans ce secteur, de toute l'histoire du Canada. À l'époque, le gouvernement fédéral affichait un surplus, comme beaucoup de provinces.
Aujourd'hui, le gouvernement fédéral accuse un déficit record. Certaines provinces sont également dans cette situation. Les coûts de la santé augmentent, et nous savons que ces négociations doivent commencer à temps pour pouvoir être terminées en 2014. Or, le budget ne contient pas la moindre mention de ces négociations. Nulle part on ne prévoit le financement nécessaire pour planifier un investissement d'envergure dans le système public de soins de santé au Canada. Pas la moindre mention de ces négociations. Pour les conservateurs, le système public de soins de santé au Canada n'est manifestement pas une priorité.
Le budget ne propose pas un plan crédible de résorption du déficit. En fait, au lieu de planifier le retour à des budgets équilibrés et l'investissement des sommes qui seront nécessaires dans le secteur de la santé, les conservateurs sont en train d'hypothéquer dangereusement notre capacité à investir dans la santé et l'éducation en gaspillant l'argent des Canadiens en réductions d'impôt pour les sociétés, en budgets d'acquisition de chasseurs à réaction et en nouveaux pénitenciers gigantesques, à la mode américaine. Le gouvernement conservateur dépense sans mesure et sans discernement.
Le budget prévoit, pour l'acquisition des chasseurs à réaction, 1 000 fois plus d'argent que pour les étudiants du postsecondaire. Le gouvernement conservateur dépense 1 000 fois plus d'argent pour les prisons que pour la prévention de la criminalité chez les jeunes. Le gouvernement conservateur a dépensé, en une seule journée du G20, plus d'argent qu'il n'en verse aux personnes âgées du Canada pendant toute une année. Les conservateurs ont dépensé trois fois plus d'argent pour faire la publicité de leur propre gouvernement que ce budget n'en prévoit pour les aidants familiaux au cours des 12 prochains mois.
Il est évident que, pour les conservateurs, ce budget n'est qu'un outil de marketing. Ce n'est que du boniment. Il distribue quelques petits cadeaux de ci de là, mais il ne fait rien pour répondre aux priorités des Canadiens.
L'autre jour, le député de Cape Breton—Canso a dit que ce budget lui rappelait un vendeur qui avait essayé un jour de lui vendre une voiture, mais qu'à bien y regarder, il s'était rendu compte qu'il y avait un cliquetis dans le moteur, de la fumée qui sortait du pot d'échappement, des ratés dans la transmission et une fuite d'huile. Quand mon ami, le député de Cape Breton—Canso, a fait remarquer tous ces problèmes au vendeur, celui-ci lui a répondu : « Peut-être, mais faut écouter le système audio, il est super. »
Et justement, c'est en faisant du bruit que les conservateurs essayent de détourner l'attention des Canadiens du gaspillage, de la pourriture et de la corruption de leur gouvernement. Le budget conservateur fait certainement beaucoup de bruit, mais il creuse aussi un trou de 43 milliards de dollars.
Le budget ne fait aucune mention de l’intention des conservateurs de gaspiller des milliards de dollars en consacrant l’argent durement gagné par les Canadiens à des dépenses qui n’ont rien à voir avec les priorités des familles canadiennes. Il n’y a rien au sujet de leur intention de dépenser la somme exorbitante de 30 milliards de dollars pour acheter des chasseurs à réaction, sans appel d’offres. Cela dépasse ce que le gouvernement consacre aux soins de santé pendant toute une année. Il ne le dit pas aux Canadiens dans ce budget, mais le gouvernement conservateur compte envoyer une facture de 1 000 $ à chaque homme, femme et enfant du Canada pour payer ces chasseurs à réaction.
Le budget ne contient aucune précision au sujet de l’intention des conservateurs de dépenser 13 milliards de dollars pour des prisons à l’Américaine. C’est ce que coûtera seulement une de ses mesures législatives concernant le système carcéral. Dieu merci, le directeur parlementaire du budget continue de fournir au Parlement certains renseignements au sujet du coût du programme conservateur. Nous savons que le gouvernement refuse de communiquer son coût réel au Parlement.
Le régime conservateur refuse toujours de fournir aux Canadiens des renseignements détaillés sur le coût de 18 de ses projets de loi contre la criminalité. Les conservateurs veulent que les députés adoptent des lois sans savoir combien cela coûtera aux contribuables canadiens.
C’est tout à fait antidémocratique. Tous les députés, ceux de l’opposition comme les ministériels, ont la même responsabilité de fiduciaire et la même obligation constitutionnelle de connaître le coût des lois sur lesquelles on leur demande de voter. Les Canadiens se demandent pourquoi les conservateurs s’entourent d’un tel mystère.
C’est pourquoi le gouvernement conservateur a été trouvé coupable d’outrage au Parlement par un comité parlementaire, au début de la semaine. C’est une première dans l’histoire du Canada. En fait, c’est la première fois qu’au sein du système parlementaire du Commonwealth britannique, un gouvernement est déclaré coupable d’outrage au Parlement. Ce n’est pas une bonne chose. Aucun de nous ne peut en être fier. En réalité, nous sommes embarrassés de voir la façon dont le gouvernement traite le Parlement. Au moment où la communauté internationale a besoin que le Canada aide à construire un monde démocratique plus paisible et plus stable, nous ne donnons pas un très bon exemple lorsque notre gouvernement s’attaque aux institutions démocratiques grâce auxquelles nous vivons en liberté ici, au Canada.
Les conservateurs ne se contentent pas de se moquer du Parlement. Ils se moquent des citoyens qui ont élu le Parlement. Ils se moquent des contribuables qui paient la facture.
Les conservateurs continuent de cacher le coût réel de leur programme. Compte tenu de tout ce qui est absent de ce budget, nous devons nous demander si nous pouvons croire que le gouvernement nous dit la vérité. Pouvons-nous croire qu’il nous donne les vrais chiffres?
Le budget m’a rappelé l’énoncé économique tristement célèbre de l’automne 2008. Tout le monde savait alors que le gouvernement conservateur avait plongé le Canada dans un déficit avant même le début de la récession. Les gens reconnaissaient que les conservateurs avaient augmenté les dépenses de 18 p. 100, trois fois le taux d’inflation, dans leurs trois premiers énoncés économiques. Les conservateurs le savaient aussi et c’est pourquoi ils voulaient le cacher au Parlement et aux Canadiens. Le ministre des Finances a donc trafiqué les livres et annoncé que le gouvernement vendrait pour plus de 10 milliards de dollars d’actifs pour arriver à afficher un minuscule excédent de 100 millions de dollars. Les Ontariens reconnaîtront cette manoeuvre, car c’est celle dont ces même conservateurs ont usé en Ontario où le même ministre s’est servi de la même supercherie, les mêmes fausses ventes d’actifs, pour tenter de cacher que les conservateurs avaient plongé l’Ontario dans un déficit.
En réalité, à l'automne 2008, le gouvernement n'avait pas de plan concret pour vendre des actifs. En fait, jour après jour, nous avons réclamé la liste des actifs qui seraient vendus. En tant qu'ancien ministre des Travaux publics, je puis dire qu'il faut au moins une année entre le moment où l'on doit déterminer ce que l'on veut vendre et le processus de vente lui-même. Le gouvernement a admis qu'il n'avait pas de liste ou, plutôt, il a refusé de nous la fournir à ce moment-là. Il n'y avait pas de liste. Les conservateurs n'avaient aucune information à nous donner au sujet des actifs qu'ils prévoyaient vendre parce qu'il s'agissait d'un plan bidon. Un an plus tard, ils ont discrètement annulé leur plan avant d'avoir vendu quoi que ce soit. Puis, ils ont présenté aux Canadiens un déficit record de 56 milliards de dollars.
Dans le budget d'hier, les conservateurs ont annoncé ce qu'ils ont appelé un Examen stratégique et fonctionnel, une de leurs tentatives en vue de faire croire qu'ils se serreront la ceinture et équilibreront le budget, mais, encore une fois, le budget ne présente aucun détail que ce soit au sujet des compressions budgétaires et des contraintes que celles-ci imposent. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le directeur parlementaire du budget et le Fonds monétaire international balaient du revers de la main les chiffres que présentent le gouvernement. Tant le directeur parlementaire du budget que le FMI ont fait la preuve que la promesse des conservateurs d'atteindre l'équilibre budgétaire n'est tout simplement pas crédible.
Les conservateurs ont rajouté 100 milliards de dollars à la dette depuis 2008. Ils ont réduit à néant tous les sacrifices que les Canadiens ont fait pour rembourser celle-ci. En fait, sous les conservateurs, le rapport au PIB de la dette du pays et des provinces a atteint 82 p. 100. Ce pourcentage est plus élevé que celui du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et presque aussi pire que celui des États-Unis.
Souvenons-nous que c'est l'ancien gouvernement libéral qui s'est attaqué au déficit dans les années 1990 et qui a équilibré le budget pour la première fois depuis 1969. Sous Jean Chrétien et Paul Martin, les libéraux ont déposé neuf budgets équilibrés consécutifs, par contre, selon le directeur parlementaire du budget, les conservateurs ne sont pas à la veille d'y arriver.
Le ministre des Finances se plaît à dire que le gouvernement est sur la bonne voie. Soyons clairs. Le gouvernement est en bonne voie d'ajouter 200 milliards de dollars à la dette fédérale d'ici 2015-2016. Les conservateurs hypothèquent l'avenir de nos enfants afin de financer leurs programmes à portée idéologique, leurs priorités mal placées et leurs dépenses irresponsables. Ils cachent les véritables coûts de leur programme et demandent aux députés de voter des lois sans leur dire combien celles-ci coûteront aux contribuables canadiens.
Les conservateurs font ainsi preuve de mépris non seulement envers le Parlement, mais aussi envers les Canadiens. Ils enfreignent les règles pour masquer les faits, ainsi que leurs dépenses excessives et effrénées, qui sont déconnectées des priorités.
Le budget montre bien que les dépenses des conservateurs sont effrénées et déconnectées des priorités des familles canadiennes. Ce budget nous montre un gouvernement auquel on ne peut pas faire confiance pour dire la vérité et respecter le Parlement. Le temps est venu de faire cesser les combines au profit des conservateurs et de respecter les contribuables.
Voilà pourquoi je propose l'amendement suivant, appuyé par la députée de Beaches—East York. Je propose que la motion soit modifiée par substitution, aux mots suivant le mot « Que », de ce qui suit:
la Chambre n’approuve pas la politique budgétaire générale du gouvernement parce que le gouvernement et ses politiques ne sont pas conformes avec les priorités et les besoins économiques des familles canadiennes.