Monsieur le Président, je suis heureux de donner, au nom du gouvernement, une réponse au sujet du projet de loi. Je suis tout particulièrement heureux de m'opposer à cette proposition de dépenses libérale irresponsable, excessivement coûteuse et imprudente.
M. Marcel Proulx: Nul besoin de vous réjouir.
M. Scott Andrews: Qu'avez-vous contre les aînés?
M. Brad Trost: Monsieur le Président, j'entends les gens d'en face chahuter.
Le député me demande ce que j'ai contre les aînés. Permettez-moi de signaler que ma grand-mère de 94 ans, que je connais très bien, s'opposerait à cette proposition parce que, comme bien d'autres Saskatchewanais vivant en milieu rural, elle a connu la Grande Crise et elle comprend qu'il n'existe rien de tel que l'argent du gouvernement. L'argent du gouvernement, c'est l'argent des contribuables, et il faut le dépenser judicieusement et prudemment. C'est l'une des choses dont il faut être conscient quand on parle de « gratuité » à propos de choses provenant du gouvernement.
En fait, les termes de la proposition débattue aujourd'hui montrent sans l'ombre d'un doute tout le respect que les libéraux ont pour les contribuables canadiens. Voyez comment ils la décrivent: « gratuité » des transports en commun locaux. De tous les Canadiens, les aînés ne sont pas sans savoir que rien n'est gratuit, surtout quant un politicien fait une promesse dans ce sens.
L'argent durement gagné que les Canadiens envoient à Ottawa ne tombe pas du ciel. Il s'agit de l'impôt qui est prélevé à même le fruit de leur labeur et de leurs sacrifices. Les Canadiens travaillent fort pour gagner leur vie et ils font attention à leur argent. C'est le leur, après tout. Le gouvernement conservateur le comprend. C'est pour ça que nous ne parlons pas de l'argent du gouvernement, mais bien de l'argent des contribuables. Chaque dollar dépensé par le gouvernement provient des contribuables. Nous n'augmentons pas les impôts, nous les diminuons.
En fait, depuis que nous sommes arrivés au pouvoir, en 2006, les familles ont 3 000 $ de plus dans leurs poches, c'est-à-dire là où il se doit. C'est leur argent, après tout. Pas celui du gouvernement, ni de l'argent tombé du ciel. Il s'agit de l'argent que les contribuables confient à leur gouvernement, sur qui ils comptent pour le dépenser judicieusement, et non n'importe comment.
Qu'est-ce que les libéraux proposent que nous fassions avec l'argent des contribuables? Ils proposent que nous le dépensions davantage. Ils veulent créer encore d'autres programmes. Il veulent encore gonfler la bureaucratie. Soyons clairs: la proposition d'aujourd'hui s'inscrit précisément dans la tendance qu'ont les libéraux et leur chef de ne pas regarder à la dépense depuis quelques mois.
Sans compter que le parrain de ce projet de loi n'en a pas présenté d'estimation valable des coûts, comme il l'a pourtant exigé à propos d'autres mesures, pour la simple et bonne raison qu'il ne l'a pas préparée. Les députés conservateurs ont demandé au directeur parlementaire du budget d'en estimer les coûts.
Ce projet de loi me rappelle les promesses tous azimuts des libéraux, comme l'année de travail de 45 jours ou la création d'un réseau national de garderies, avec lesquelles ils nous ont rebattu les oreilles pendant de nombreuses campagnes électorales.
Sans l'ombre d'un doute, les dépenses insensées que les libéraux s'engagent à faire mèneraient le Canada droit vers des déficits massifs et permanents, ce qui obligerait les familles et les entreprises canadiennes à payer toujours plus d'impôt et ferait en sorte que le chef libéral pigerait sans cesse plus profondément dans leurs poches, lui qui n'en a que pour les augmentations d'impôt qui nuisent à l'emploi, et qu'il irait peut-être jusqu'à augmenter la TPS que nous venons de réduire.
Personne ne s'étonnera donc que le chef libéral ait répondu que ce n'était pas son problème lorsqu'on lui a demandé cette année comme il comptait revenir à l'équilibre budgétaire. Heureusement pour les Canadiens, ils ne veulent surtout pas voir les libéraux former le gouvernement. Si les libéraux continuent de promettre de dépenser l'argent des contribuables comme ils le font, ils ne sont pas près d'accéder au pouvoir.
Les Canadiens ont besoin d'un gouvernement qui donne l'exemple et qui trouve des solutions réalistes et financièrement responsables profitant à tous les Canadiens, surtout aux aînés. Et c'est ce que leur offre le gouvernement conservateur, qui a pris diverses mesures, depuis 2006, pour reconnaître la manière incroyable dont les aînés ont contribué à façonner notre pays.
Grâce à nous, les Canadiens reçoivent près de 70 milliards de dollars du régime public de prestations de retraite. Dans le cadre de l'Initiative en matière de logement abordable, nous consacrons 400 millions de dollars sur deux ans à la construction de logements pour des aînés à faible revenu. Nous augmentons le soutien du programme Nouveaux Horizons pour les aînés en le portant à 40 millions de dollars par année pour aider les personnes âgées à mettre leur leadership, leur énergie et leurs compétences au service des collectivités canadiennes. Nous avons également nommé un ministre d'État aux Aînés, qui est chargé de saisir le Cabinet des préoccupations des aînés et d'y défendre leurs points de vue. Nous allons instituer une Journée nationale des aînés pour que tous les Canadiens puissent rendre hommage à nos aînés.
Nous avons fait tellement plus.
Nous comprenons aussi l'importance de vivre sa retraite dignement et en sécurité, surtout quand on a passé sa vie à contribuer, par son dur labeur, à bâtir un Canada meilleur. C'est pour cette raison que nous avons considérablement réduit l'impôt fédéral pour les personnes âgées et les retraités depuis notre arrivée au pouvoir en 2006. Nous leur avons fourni un allègement fiscal de plus de 2 milliards de dollars, ce qui comprend l'augmentation de 2 000 $ du montant du crédit en raison de l'âge; la hausse de l'âge limite pour convertir les régimes de pension et les régimes enregistrés d'épargne-retraite, qui est passé de 69 ans à 71 ans; l'augmentation du montant admissible au crédit pour revenu de pension, que nous avons doublé; et, ce qui est probablement le plus important, l'instauration du fractionnement du revenu de pension. Le chroniqueur financier bien connu Jamie Golombek a déclaré que le fractionnement du revenu de pension constituait sans doute la plus importante modification fiscale des dernières décennies du point de vue de l'impôt qu'elle a fait économiser aux pensionnés.
Nous avons également instauré les comptes d'épargne libre d'impôt, qui sont particulièrement avantageux pour les aînés. Comme l'a déclaré Jonathan Chevreau, un chroniqueur financier bien connu:
[...] le CELI est un abri fiscal avantageux pour les Canadiens âgés [...]
Le gouvernement conservateur propose également des solutions responsables sur le plan financier afin d'améliorer les transports en commun au Canada de façon mesurée.
Avant de continuer, j'aimerais préciser que les transports en commun relèvent en grande partie de la compétence provinciale et municipale. Il serait malavisé de la part du gouvernement fédéral d'appliquer unilatéralement son pouvoir fédéral de dépenser pour dicter les décisions dans un domaine de compétence provinciale. Je crois comprendre que c'est une des raisons pour lesquelles un des partis de l'opposition compte voter contre la mesure.
Quoiqu'il en soit, notre gouvernement conservateur travaille de façon constructive en coopération avec les gouvernements provinciaux et les municipalités. C'est ce que nous avons fait avec le Fonds de la taxe sur l'essence, dont la valeur est estimée à 2 milliards de dollars par année et dont se servent de nombreuses municipalités pour financer leur système de transport en commun.
Nous avons également financé de nombreux projets de transports en commun à l'aide de programmes plus globaux comme le Fonds Chantiers Canada, ainsi que d'initiatives ponctuelles inscrites dans les budgets de 2006 et 2008. En tout, environ 2,6 milliards de dollars ont été consacrés aux transports en commun sous le Fonds Chantiers Canada et le Plan d'action économique du Canada.
De plus, comme notre gouvernement conservateur estime que la bonne chose à faire est de réduire les impôts, nous avons aussi présenté le crédit d'impôt pour le transport en commun. Non seulement ce crédit d'impôt populaire et non remboursable aide les gens à payer pour le transport en commun, il augmente également l'achalandage du transport en commun, dont les bus, les métros, les trains de banlieue et les traversiers, ce qui a atténué la congestion.
Don Atchison, maire de ma propre localité, Saskatoon, a applaudi la mesure, qu'il a appelée:
[...] une idée extraordinaire [...] Je pense que c'est une excellente façon d'encourager le public à utiliser le transport en commun.
Le Parti libéral refuse d'aider les aînés et les autres utilisateurs du transport en commun en votant contre un crédit d'impôt sur le transport en commun.
Il est indéniable que le gouvernement conservateur aide les aînés et les utilisateurs du transport en commun de façon intelligente et responsable sur le plan financier. Cette approche tranche nettement avec celle des libéraux, qui promettent de l'argent gratuit, tout frais sorti des portefeuilles des contribuables. Les Canadiens et les aînés canadiens savent que les contribuables et les entreprises canadiens devront payer la note, car rien n'est gratuit. Seulement, nous n'avons pas les moyens de payer cette note.
L'argent de tous les contribuables appartient aux contribuables. Il incombe au gouvernement de l'investir de façon prudente et soignée.
Mr. Speaker, I am pleased to give a response on behalf of the government to this legislation. In particular, I am happy to oppose this irresponsible, excessively costly and reckless Liberal spending proposal.
Mr. Marcel Proulx: You don't need to be happy.
Mr. Scott Andrews: What do you have against seniors?
Mr. Brad Trost: Mr. Speaker, I hear the heckling from the other side.
The hon. member asks what do I have against seniors. Let me note on this point that I have a 94-year-old grandmother who I very well know would oppose this because, like many other people in rural Saskatchewan, she lived through the Great Depression and understands that there is no such thing as government money. All money is taxpayers' money and all money needs to be spent wisely and prudently. It is one of those things that we need to be aware of whenever we describe something from the government as “free”.
Indeed, the wording of today's proposal, without a doubt, shows how the Liberals respect Canadian taxpayers. Listen to how they describe it as “free” local public transport. Of all people in Canada, our seniors know there is no such thing as a free lunch, particularly when a politician is making the promise.
The hard-earned money that Canadian taxpayers send to Ottawa is not free money. It is their tax dollars resulting from their personal work and sacrifice. Canadians work hard for their money and watch their money; it is their money after all. Our Conservative government understands that. We do not call it “government money” but taxpayers' money. Every single penny spent in the House is taxpayers' money. We do not raise taxes; we cut taxes.
Indeed, since forming government in 2006, our Conservative government has helped families by putting $3,000 back into their pockets where it belongs. It is their money after all. It is not the government's money and it is definitely not free money. It is money they entrust to their government to spend wisely and not recklessly.
What are the Liberals suggested that we do with taxpayers' money? They are suggesting that we spend more of it. They want to create more and new government programs. They want more and massive new government bureaucracies. Let us be clear that today's example is one of those suggestions of reckless spending the Liberal Party and its leader have engaged in during the last few months.
Moreover, the sponsor of the bill has not presented or prepared a valid cost estimate for today's proposal, as he has requested on other issues. Conservative MPs had the proposal costed through a request to the Parliamentary Budget Office.
This bill reminds me of the Liberal promise of everything under the sun, the 45-day work year, and a national daycare plan, a promise that has been repeated in many election campaigns.
Without a doubt, the Liberals' runaway spending commitments are a recipe for massive and permanent deficits in Canada. Permanent deficits would mean that Canadian families and businesses would have to pay higher taxes permanently, as the Liberal leader digs deeper into their wallets with new tax hikes that kill jobs, and perhaps even reverse our GST cut with a GST increase.
It is little wonder that when the Liberal leader was asked about Canada returning to balanced budgets earlier this year, he replied, “It's not my problem”. Luckily for Canadians, it is not their problem to have the Liberals in government. If the Liberals continue to promise spending the taxpayer's money without any forethought, they will not have an opportunity to be in government any time soon.
What Canadians need and are getting from our Conservative government is leadership in finding real and fiscally responsible solutions to benefit all Canadians, especially seniors. Our Conservative government has taken steps since 2006 to recognize the outstanding contributions of seniors in building our country.
We are providing Canadians with almost $70 billion annually through the public pension system. We are providing $400 million over two years to the affordable housing initiative for the construction of housing units for low income seniors. We are increasing funding for the new horizons for seniors program to $40 million annually to help seniors bring their leadership, energy and skills to benefit communities across Canada. We have also appointed a minister of state for seniors to bring the concerns of older Canadians to the cabinet table and to stand up on their behalf. We are creating a national seniors day for all Canadians to honour and celebrate our seniors.
We have done so much more.
We also understand the importance of a secure and dignified retirement for seniors who have spent their lives building a better Canada through their hard work. In fact, we have dramatically lowered the federal tax bill for seniors and pensioners since forming government in 2006, with more than $2 billion in tax cuts, including increasing the age credit amount by $2,000; increasing the age limit for maturing pensions and registered retirement savings plans to 71 from 69; doubling the amount of income eligible for pension income credit; and, probably, most importantly, pension income splitting, something that the noted financial commentator Jamie Golombek declared was probably one of the biggest tax changes in decades in the amount of tax savings it generated for pensioners.
We also introduced the tax free savings accounts, which is particularly beneficial to seniors. As Jonathan Chevreau, the noted financial commentator, declared:
—the TFSA is also a welcome tax shelter for Canadian seniors—
Our Conservative government is also bringing forward fiscally responsible solutions to improve public transportation in Canada in measured ways.
Before continuing, I would like to clarify that public transit is primarily a provincial and municipal jurisdictional responsibility. It would be questionable for the federal government to unilaterally use the federal spending power to dictate decisions in an area under provincial jurisdiction. It is my understanding that it is one of the reasons that one of the opposition parties will be opposing this legislation.
Nevertheless, our Conservative government has worked constructively and co-operatively through the provincial and municipal governments. We have done this through the gas tax fund, valued at $2 billion annually, which many municipalities across this country use to fund their public transit capital needs.
We have also funded many public transit projects using broad-based programs, such as the building Canada fund, as well as through one-time initiatives in the 2006 and 2008 budgets. In total, about $2.6 billion has been allocated for public transit under the building Canada fund and Canada's economic action plan.
Additionally, because our Conservative government believes that cutting taxes is the right thing to do, we have also introduced the public transit tax credit. Not only is this popular non-refundable tax credit helping cover the costs of public transit, but it has also increased public transit use, including buses, subways, commuter trains and ferries, which have in turn helped to ease traffic congestion.
Indeed, my own mayor, Saskatoon Mayor Don Atchison, has applauded it as:
—a tremendous idea.... I think that's a great way to encourage the public to use mass transit—
The Liberal Party opposed helping seniors and other riders of public transit by voting against the public transit tax credit.
Unmistakably, our Conservative government is helping seniors and public transit users in smart and fiscally responsible ways. This is in stark contrast to the Liberals, who are promising free money from the taxpayers' wallet. Canadians and Canadian seniors know that Canadian taxpayers and businesses will be forced to pick up the tab for this free lunch. It is a tab that we cannot afford.
All taxpayers' money belongs to taxpayers. We as government should be very careful and prudent in how we use it.