M. Gravelle a parlé de l'importance des émissions francophones pour les petites communautés, et je suis tout à fait d'accord sur ce point. Par contre, il a dit quelque chose d'inexact, et je n'en reviens pas.
Pour ma part, j'écoute beaucoup la radio quand je fais le trajet vers Ottawa. Or le matin jusqu'à 9 heures, Radio-Canada ne parle pas du pont Champlain, mais plutôt des villes de la région, du boulevard Saint-Joseph et d'autres grandes rues de Gatineau. Par la suite, on passe au réseau national et le contenu des émissions devient plus culturel. Ce que vous avez affirmé est faux, mais sinon, je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il faut voir à ce que Radio-Canada maintienne ses services auprès de toutes les petites communautés francophones éloignées dans le reste du Canada.
Cependant, je ne suis pas du tout d'accord — et je m'excuse auprès de M. Nicholls et des autres — pour travailler cet été. C'est un sujet très important. En fait, c'est peut-être le plus important qui soit, et il faut par conséquent le traiter très sérieusement. On ne fait pas ça en deux réunions, au milieu de l'été, à la va-comme-je-te-pousse, juste pour faire chier le reste du peuple. Excusez mon langage, ce n'est pas poli.