Merci, monsieur le président.
Merci, messieurs, de vous joindre à nous.
Je dois dire, monsieur Lawson, que vous devriez recevoir la médaille de bravoure pour vous être présenté aujourd'hui, après les incidents d'hier dans les médias.
Mais je veux faire un suivi à ce sujet, monsieur, parce que madame la juge Deschamps a fait une déclaration dans son rapport, que je vais vous lire. Selon le rapport, la discrimination règne dans l'armée, et la violence envers les femmes commence dès leurs premiers jours en uniforme, alors que les commandants considèrent que cela fait partie de la vie dans les forces armées. Elle a conclu qu’il existe au sein des Forces armées canadiennes un problème incontestable de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle qui exige une intervention directe et soutenue.
Êtes-vous d'accord avec cette déclaration, à la lumière de vos commentaires d'hier soir et du fait que, selon votre propre rapport interne rédigé il y a environ un an, il n'y avait rien qui clochait au chapitre des politiques et des procédures des Forces armées canadiennes?