Merci, madame la présidente.
Je viens de Barrie, en Ontario, et j'ai discuté de ce problème avec les pompiers locaux. J'ai beaucoup de sympathie pour eux et je partage beaucoup de leurs craintes à ce sujet.
J'ai quelque chose d'intéressant à dire sur les premiers intervenants, qui travaillent tous dans le même domaine. Une infirmière, Kim Sweeney, et un policier, Mark Hyatt m'ont dit que le pourcentage d'infirmières mariées à des agents de police ou à des pompiers de Barrie était incroyablement élevé. Ils m'ont donné une dizaine d'exemples de ces mariages dus aux rapports de collaboration très étroite entre les membres du couple. On organise des soirées du personnel des services médicaux d'urgence. Ces rapports si étroits se tissent souvent, de jour comme de nuit, entre de premiers intervenants. On fait appel à eux dans les mêmes circonstances. C'est la raison pour laquelle, je pense, l'absence des policiers et des pompiers de la liste a soulevé chez eux tant de préoccupations.
Je me rends bien compte qu'on essaie d'accorder un pouvoir de décision aux provinces à ce sujet. Dans les préparatifs pour l'arrivée de la pandémie, jusqu'où sont allées les provinces? Dans le cas de ma province natale, l'Ontario, a-t-on expliqué pourquoi les pompiers ne figuraient pas sur la liste de la province? Je pense que, dans certaines régions du pays, c'est le contraire.
Veuillez m'excuser si ma question vous a déjà été posée pendant la première heure de la séance. J'assistais alors à une autre réunion.
Pourriez-vous nous éclairer à ce sujet?