Je vous remercie d'avoir mentionné le cas de l'industrie aérospatiale
Comme vous le savez, je viens du Manitoba, une province où cette industrie est également très dynamique. Nous avons d'ailleurs rencontré les gens de cette industrie qui étaient sur la colline pas plus tard qu'hier. À n'en pas douter, c'est l'un des secteurs qui contribuent à faire connaître le Canada sur la scène mondiale. C'est une industrie qui a besoin de gens capables de travailler dans les deux langues officielles, car cela lui procure un important avantage.
Nous savons tous à quel point la connaissance de nos deux langues nationales peut nous aider à établir des contacts. Les échanges commerciaux sont facilités. Nos meilleures relations avec les gens se traduisent par des plans et des contrats à long terme au bénéfice de notre économie.
Pour permettre aux jeunes d'améliorer leur maîtrise des deux langues officielles, nous offrons du financement. Nous avons conclu des protocoles d'entente bilatéraux avec les provinces et les territoires. Nous injectons quelque 259 millions de dollars par année à cette fin. Nous travaillons également en partenariat avec le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada, un autre levier qui nous permet de veiller à ce que ces jeunes reçoivent la meilleure éducation possible.
Bien entendu, nous devons aussi travailler de concert avec d'autres universités et collèges. À ce titre, je dois mentionner que le MITT vient d'établir un partenariat avec la Division scolaire franco-manitobaine de telle sorte que les étudiants puissent faire leur 12e année en même temps que leur première année d'apprentissage d'un métier. Il s'agit d'une innovation.
C'est donc le genre d'avancées que l'on peut observer. Les partenariats sont vraiment la clé du succès.