Merci beaucoup d’avoir accepté de venir témoigner aujourd’hui. Je vais, moi aussi, m’adresser aux représentants du Fonds pour les logements du marché destinés aux Premières Nations.
Monsieur Beaucage, ce que vous dites, c’est que, comme dirait mon père, il y a plusieurs façons de déplumer un canard. J’ignore si cette expression est encore politiquement correcte de nos jours. Autrement dit, il faut examiner la crise du logement sous différents angles. Dans certains cas, un investissement direct du gouvernement est nécessaire, et cela a été fait. Mais, il est tout aussi important d’expliquer pourquoi le Fonds pour les logements du marché destinés aux Premières Nations a été créé dans le cadre du budget de 2007. En tout, 300 millions de dollars ont été investis dans le fonds pour améliorer l’accès à des modalités de financement dans le secteur privé pour la construction de logements dans les réserves en offrant un soutien pour l’obtention de prêts. Comme vous le dites, le fonds n’a pas été créé pour la construction de 3 000 logements, mais bien pour offrir un soutien beaucoup plus large.
Votre énoncé de vision dit ceci: « Toutes les familles des Premières Nations ont la possibilité d’acquérir un logement sur leur propre territoire au sein d’une collectivité dynamique. » Le gouvernement appuie et partage cette vision. Vous dites que les nations aussi appuient cette vision. Une d’elles, la bande de Seabird Island, est située dans ma circonscription. Le chef de la bande, Clem Seymour, a dit: « La bande de Seabird Island est impatiente d’utiliser le Fonds pour les logements du marché destinés aux Premières Nations. Il s’agit d’une autre option en matière de logement que nous attendons depuis longtemps. »
Donc, le chef de cette bande dit qu’il s’agit d’une autre option et qu’il faut explorer d’autres options que le statu quo. Mais, encore une fois, ce sont les résultats qui comptent. Vous dites que le taux de croissance est prometteur. Lors de votre témoignage devant le comité sénatorial, vous avez dit qu’il y avait 3 700 logements. C’était il y a quelques années, ou il y a un an et demi, mais vous avez dit à l’époque qu’il y avait un engagement de crédit pour la construction de 3 700 logements. Ce chiffre est-il encore juste? Où en sommes-nous par rapport à cet engagement?