Merci, monsieur le président.
Je souhaite la bienvenue à tous les députés.
J'en profite aussi pour dire au revoir à mes collègues, étant donné que c'est possiblement une des dernières réunions de cette législature.
Voici l'avis de motion que je dépose:
Que le Comité entreprenne, en lien avec le Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada, une étude sur les programmes du gouvernement du Canada visant à favoriser le leadership féminin des communautés francophones en situation minoritaire (CLOSM) au Canada afin d’informer les membres du Comité des défis que connaissent les femmes francophones dans l’accession aux postes de responsabilité et de décision et que le comité fasse des recommandations au gouvernement afin qu’il mette en place des stratégies positives afin de favoriser l’équité entre les femmes et les hommes dans les structures décisionnelles.
Monsieur le président, je voudrais d'abord parler des fameux défis dont il est question.
On sait que la présence des femmes dans les réseaux de contacts influents est faible. Je parle, entre autres, des chambres de commerce du pays. De façon traditionnelle et historique, des hommes occupent les postes au sein des chambres de commerce. Ces réseaux sont excessivement importants.
Il y a aussi d'autres réseaux influents. Qu'il s'agisse des conseils d'administration de centres hospitaliers ou des conseils d'administration de banques ou de caisses populaires, ou encore de la politique municipale, provinciale ou fédérale, les femmes sont encore très peu présentes. Si la tendance se maintient et que la situation est constante, nous risquons d'obtenir l'équité vers 2097. Il y aura sans doute des variables ou des bruits qui pourraient faire en sorte d'éloigner encore cet échéancier de 2097 si des mesures concrètes ne sont pas prises et ne sont pas mises de l'avant.
Il faut travailler sur le plan du manque de confiance. Beaucoup de femmes hésitent à postuler des postes décisionnels. Je parle même de postes décisionnels dans les conseils d'établissements, comme les conseils scolaires. Pourtant, elles suivent leurs enfants dans les écoles primaires, secondaires et aux niveaux suivants . Elles n'osent pas aller de l'avant. Il faut développer la confiance en soi et la mettre de l'avant.
De plus, il est difficile de concilier le travail et la famille. On sait très bien qu'il est très difficile de concilier son horaire et ceux des écoles lorsque les enfants arrivent. Les horaires ne sont pas les mêmes dans le monde des affaires, le monde des conseils d'administration.
C'est pour cette raison que je dépose cette motion aujourd'hui.