Merci, monsieur le président.
Monsieur Fergusson, je vous remercie également.
Après avoir évolué dans les hautes sphères, j'aimerais que nous redescendions un peu plus bas vers un sujet qui nous touche d'un peu plus près, soit les F-35. Vous avez rédigé un article bien réfléchi à l'automne au sujet de ces avions de chasse. J'aimerais faire une mise en contexte en me référant à votre article, mais aussi aux témoignages que nous avons entendus au cours des derniers mois.
Je crois qu'autour de cette table, tout le monde s'entend pour dire que nos avions de chasse doivent être remplacés. Nous admettons ce fait. Dès que l'armée perd une capacité, c'est perdu à jamais. Nous en convenons tous. Je ne sais pas si vous reprenez les propos de Dyer, qui a déclaré qu'on devait se débrouiller avec ce qu'on a quand une guerre éclate. C'est tout à fait vrai. On doit composer avec ce dont nous disposons dans nos entrepôts, et cela ne laisse aucune possibilité de remplacement.
Hormis tous les retards et difficultés technologiques auxquels Lockheed Martin doit faire face et toutes les rumeurs au sujet des participants et non-participants, de même que toutes les hypothèses sur les coûts et les analyses stratégiques et militaires, je le répète, tout le monde s'entend pour dire que ces avions de chasse doivent être remplacés. Compte tenu du fait que quel que soit le conflit auquel nous participerons, qu'il s'agisse d'une opération continentale ou internationale, nous serons probablement partis à une coalition. D'après moi c'est un fait. On peut présumer avec certitude que s'il y a une intervention aérienne, les États-Unis y participeront. Il faut alors se demander quelle est la valeur ajoutée de la furtivité?
L'un des témoins a déclaré que les appareils furtifs arrivaient toujours à détruire les appareils non furtifs et a même produit des statistiques à cet égard. Or, d'autres témoins ont déclaré que malgré ce fait, nous n'arrivons jamais les premiers, mais par la suite. Le gouvernement a carrément campé sa position au sujet des F-35 et, à certains égards, je dirais qu'il est pris à son propre piège, car la valeur stratégique de la furtivité, mis à part le type de modèle, peut être remise en question dans une certaine mesure.
J'aimerais savoir ce que vous pensez de la valeur ajoutée que représente la furtivité par rapport à d'autres options. Y aurait-il des solutions de rechange qui, comme l'a si bien dit un général britannique, pourraient faire l'affaire dans le cadre d'un conflit à venir?
Thank you, Chair.
And thank you, Professor Fergusson.
I want to bring us down from 35,000 feet to maybe only 10,000 and talk about your ideas in the context of the F-35. You wrote a pretty thoughtful article here in the fall about the F-35s. I just thought I'd reflect on your article, but also reflect on the testimony that we've had here over the last few months.
I don't think there's much argument around the table that we need to replace our jet capability. I don't think we're walking away from that. Once you lose it, it's gone forever. We agree with that. I don't know whether you're plagiarizing Dyer, who says it's going to be a “come as you are” war, but it is. That's likely true: whatever you have on the shelf is going to be what you have, and that's it, and there are no replacement possibilities.
Putting aside all of the technology delays and difficulties that Lockheed Martin is having, and all of this stuff about who's in, who's out, and how much this thing is going to cost, and trying to do it from a military and strategic analysis—again, I don't think there's much argument the jets need to be replaced. Given the overall proposition that whatever conflict we're going to be in, whether it's a continental conflict or an international conflict, we're likely going to be part of a coalition; that's just going to be a given. Certainly in an air conflict, the likely lead is going to be the United States. That's just going to be a given. So then the question becomes, if that's true, what does stealth bring to the dance?
We had a witness here who said stealth kills non-stealth each and every time, and produced statistics to that effect. On the other hand, other witnesses have said, well, yes, but we're never first in anyway; we are part of the follow-up. The government has basically staked itself to this F-35—and in some respects, I'd say, even hoisted itself on its own petard—where the strategic value of stealth, putting aside the concept of whether it's F-35 or something else, is challengeable, shall we say.
I'd be interested in your thoughts about what stealth brings to the dance that nothing else can possibly bring. Are there other alternatives that, as one British general has put it, will make do for the purposes of future conflict?