Merci beaucoup, monsieur le président.
Ma première question s'adresse à vous, Terry, à Saskatoon.
Soit dit en passant, je vous remercie tous d'être ici. C'est toujours un plaisir de retrouver mes honorables collègues du Comité de l'agriculture.
Des voix: Oh, oh!
M. Alex Atamanenko: Assez rigolé, passons aux choses sérieuses.
L'une de mes raisons de vivre, ici, comme la plupart d'entre vous le savez, c'est de suivre l'actualité du point de vue de la souveraineté alimentaire et de notre aptitude à maîtriser notre chaîne alimentaire. J'ai souvent parlé de l'érosion que je perçois ici, soit par les accords commerciaux ou d'autres facteurs.
J'aimerais que nous regardions la situation de plus près, Terry. J'ai posé, de concert avec quelques autres personnes, une question au ministre, il y a deux jours, sur la conservation des semences. On nous a garanti qu'on s'organiserait pour que cet accord permette aux agriculteurs de conserver le droit de sauvegarder leurs semences. D'après ce que je comprends, quoi que nous fassions ici, le libellé de la Convention de l'UPOV 91 aurait préséance ici, et même si l'on prévoyait une quelconque garantie ici, ce pouvoir pourrait tout de même être retiré aux agriculteurs, n'est-ce pas? C'est ma première question.
Vous avez beaucoup étudié la question. Je comprends que vous êtes d'avis qu'il faudrait conserver l'UPOV 78, comme d'autres grands pays, et augmenter la recherche publique. Il y a pourtant quelques autres organisations agricoles, dont plusieurs sont représentées ici, qui estiment que c'est correct, que c'est la voie à suivre. Je ne suis convaincu ni d'un côté ni de l'autre pour l'instant. J'aimerais avoir des explications, tout d'abord de vous, Terry, et d'autres aussi si le temps me le permet.
Merci.