Merci, monsieur le président.
Je vous remercie, monsieur le ministre, d'être présent parmi nous ce matin.
Vous avez beaucoup parlé de l'empreinte environnementale. En fait, le chapitre 4 ne parle que de cela. Pourtant, un rapport récent indique qu'en 2011, une mégatonne de plus de GES a été émise dans l'atmosphère par rapport à 2010. Vous savez très bien que le précédent commissaire à l'environnement et le rapport de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie avaient émis de sérieux doutes quant à la diminution des émissions et l'atteinte des objectifs pour 2020.
De plus, l'industrie canadienne des hydrocarbures prévoit le développement de 14 nouveaux projets d'extraction de charbon, de gaz et de pétrole pour les prochaines années. D'ici 2020, cela produirait une quantité d'émissions de Co2 équivalente à celle des États-Unis. On parle de 300 milliards de tonnes de nouvelles émissions d'ici 2050. Les sables bitumineux vont émettre jusqu'à 420 millions de tonnes de GES par année, mais il n'y a toujours pas de réglementation, secteur par secteur, dans ce domaine en matière de GES.
Le 16 mai dernier, sur son site Web, la Banque mondiale a parlé de l'importance d'établir un prix sur le carbone pour lutter contre les changements climatiques. De plus, sauf votre respect, ce sont les provinces qui ont déployé tous les efforts visant à réduire les gaz à effet de serre. Le Québec et la Californie ont établi un marché du carbone.
En ce qui concerne tout ce qui est gaz à effet de serre, je veux savoir sur quelle science se base votre approche secteur par secteur et quels en sont les coûts.