Volontiers. C'est un plaisir pour moi d'être ici.
Monsieur le président, il y a deux volets à cette question. Le premier concerne la situation du marché de l'habitation et le deuxième, la solvabilité de notre secteur de l'assurance prêt hypothécaire.
Concernant le marché de l'habitation, nous sommes d'accord avec ceux qui affirment que les marchés canadiens de l'habitation sont en général légèrement surévalués. Cela ne nous inquiète pas. Les marchés fluctuent. Ils sont parfois un peu surévalués, parfois légèrement sous-évalués. Selon notre analyse globale, ils sont un brin surévalués.
L'an dernier, nous avons publié notre première analyse interne de prix, ainsi que notre cadre d'évaluation. Nous l'avons publié à nouveau la semaine dernière, comme nous le ferons tous les trimestres. Selon le contexte économique — je vous épargne les détails parce que cela sera aussi soporifique pour vous que pour moi —, ce cadre s'appuie sur diverses mesures du marché, notamment sur la performance et la situation des marchés de l'habitation dans 12 villes du pays. Au terme de ce travail d'une portée assez vaste, nous avons conclu que le marché était solide et qu'il allait évoluer naturellement.
Comme je l'ai dit, les marchés sont à la fois légèrement surévalués et légèrement sous-évalués. Nous avons constaté que certains posaient un risque plus élevé, soit Regina, Winnipeg, Montréal... Nous pensons que les marchés de Regina et Winnipeg posent un risque élevé en raison, surtout, de la construction excessive et de l'offre excédentaire, tandis que Montréal et Québec posent un risque modéré, en raison notamment des prix qui y sont pratiqués et aussi de la construction excessive, en particulier dans le secteur des condos, un problème également constaté à Toronto. Dans l'ensemble, nous croyons que ces marchés évolueront naturellement, comme c'est le cas périodiquement, c'est ce que nous prévoyons pour l'année prochaine.
Nous prévoyons une stabilisation des prix des maisons. Nous nous attendons à un déclin potentiel des prix des maisons en Alberta en raison de l'ajustement du prix du pétrole et, en particulier, du chômage que cela devrait engendrer.
Brièvement, en ce qui concerne la solvabilité de notre secteur d'assurance prêt hypothécaire, je vous signale que l'an dernier, la SCHL a déclaré 2,6 milliards de dollars de recettes au gouvernement. C'est un secteur très rentable. Ce chiffre représente toutes nos activités, mais la majorité vient de notre secteur d'assurance prêt hypothécaire. Nous avons conservé l'équivalent de 16,5 milliards de dollars de capital dans ce secteur, ce qui est presque deux fois plus que le capital minimal réglementaire exigé en matière de solvabilité.
Sure. It's my pleasure to be here.
Mr. Chair, that was a two-part question. The first was on the status of the housing market, and the second was on the solvency of our mortgage loan insurance business.
With respect to the housing market, we endorse comments that in general Canadian housing markets are modestly overvalued. We're not dispirited by that. Markets go up and markets go down. Sometimes they're a little overvalued and sometimes they're a little undervalued. Our assessment in general is that markets are a touch overvalued.
Last year we published for the first time, and republished last week, as we will do quarterly, something called our house price analysis and assessment framework. It uses, based on economic background—I won't get into the technicalities of it because it will bore me and you even more, I'm sure—different measures of the market, the performance of the market and status of individual housing markets in 12 different cities in the country. In general, after that work, which was quite extensive, we pronounced a robust housing market that we think will evolve naturally.
As I said, markets are a little overvalued and they're a little undervalued. There were a couple we picked up as being of higher risk. Those were Regina, Winnipeg, Montreal.... Regina and Winnipeg we thought were at high risk primarily because of overbuilding and oversupply in those markets, and Montreal and Quebec City at modest risk in part because of their price levels and some overbuilding as well, in particular in the condo sector, which is also a challenge in Toronto. In general, we believe the markets will evolve naturally, as markets do from time to time, and that's what we project for the future year.
We project a moderation in house prices. We do expect a potential decline in house prices in Alberta as a result of the oil price adjustment and in particular the unemployment that would result from that.
I'll just add briefly that with respect to the solvency of our business on the mortgage loan insurance side, CMHC returned $2.6 billion of profit to the government in the past year. It's a very profitable business. That's all of our business, but the majority of that is our mortgage loan insurance business. We retained $16.5 billion worth of capital in that business, which is almost double the regulatory minimum we think is needed from a solvency point of view.