Merci beaucoup.
J'espère que vous avez raison, monsieur Campbell, lorsque vous dites que les Canadiens sont des emprunteurs prudents. Je m'inquiète. Il y a de plus en plus d'inquiétude au sujet de la bulle de la dette personnelle au Canada qui est à 1,50 $ pour chaque dollar de revenu. C'est sans précédent au Canada. C'est plus élevé que nos cousins du Sud que l'on croyait portés sur la dépense.
La revue The Economist a déclaré dans son numéro du 4 février, « tandis que les États-Unis voyaient une grosse bulle immobilière se développer chez eux, puis éclater, au cours des années 2000, de nombreux Canadiens regardaient le phénomène avec suffisance... », et « lors de l'effondrement, les prix immobiliers canadiens ont diminué de seulement 8 p. 100, comparativement à plus de 30 p. 100 aux États-Unis ». Mais les prix immobiliers au Canada ont atteint des sommets record en 2010. La revue cite le premier ministre Harper qui a dit: « Le Canada ne faisait pas partie du problème ».
The Economist continue en disant « qu'aujourd'hui, un consensus est en train de se former à Bay Street... et M. Harper devra peut-être se rétracter ». Il poursuit également en parlant du ralentissement des marchés émergents, du fait que les prix immobiliers ont doublé ou ont augmenté de façon significative, surtout dans des endroits comme Vancouver et Toronto.
Ne partagez-vous pas cette inquiétude, que nous vivons une bulle immobilière, qui est peut-être reliée de près à la bulle de la dette personnelle dans de nombreuses grandes villes canadiennes aujourd'hui?
Thank you very much.
I hope you're right, Mr. Campbell, in your assertion that Canadians are careful borrowers. I have concern. There is a growing concern about the personal debt bubble in Canada at $1.50 for every dollar value of income. It's unprecedented for Canada. It's higher than that of our previously thought to be spendthrift cousins to the south.
The Economist magazine stated, in the February 4 edition, “When the United States saw a vast housing bubble inflate and burst during the 2000s, many Canadians felt smug...”, and “During the crash, Canadian house prices fell by just 8%, compared with more than 30% in America”. But the Canadian housing prices hit new record highs by 2010. It quotes Prime Minister Harper saying, “Canada was not a part of the problem”.
The Economist goes further, stating, “Today the consensus is growing on Bay Street...that Mr. Harper may have to eat his words”. It goes further—the slowdown in emerging markets, the fact that housing prices have doubled, or have grown significantly, particularly in places like Vancouver and Toronto.
Don't you share this concern, that we have a housing bubble, which is closely related to a personal debt bubble, in many Canadian centres today?