Merci beaucoup, madame la présidente.
Je suis ici à titre de ministre de la Condition féminine et non pas à titre de ministre du Travail, mais je serai heureuse de répondre à votre question.
Je serai encore une fois très claire tout comme je l'ai été pour les médias. Un employé a toujours la possibilité de refuser de travailler, que ce soit une femme ou un homme. Cela n'a pas changé dans le code malgré ce qu'en disent l'opposition, les médias ou d'autres.
J'aimerais dire en fait que nous sommes en train d'améliorer le code et mettons l'accent sur le système de responsabilité interne. J'estime que ce qui est important pour les employeurs et les employés est de pouvoir prendre une décision sur-le-champ afin d'assurer que les travailleurs, que ce soit des hommes ou des femmes, ne soient pas à risque. C'est une question que je prends très au sérieux.
Les statistiques sont très claires en ce qui a trait à la sécurité des Canadiens en milieu de travail. Nous devons prendre cette question très au sérieux. Nous encourageons les employeurs à prendre cette question très au sérieux et c'est ce qu'ils ont fait. Nous encourageons également les employés de faire de même, de manifester leurs préoccupations relativement à des enjeux en milieu de travail. C'est une responsabilité conjointe.
Si l'employé et l'employeur n'arrivent pas à résoudre la question sur-le-champ, ils peuvent avoir recours à un représentant de la santé et sécurité au travail provenant du programme du travail au Canada. Ce représentant est bien formé et disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour intervenir dans ces situations. En tant que Canadiens c'est quelque chose dont nous sommes fiers.
Je voyageais récemment en Amérique du Sud et en Amérique centrale et je dois vous dire que s'il y a une chose dont les Canadiens doivent être extrêmement fiers, c'est notre système de santé et sécurité au travail. D'autre pays aimeraient avoir un système semblable. On demande aux Canadiens de la formation car nous avons un système sans égal. Nous devrions être extrêmement fiers de nos représentants en matière de santé et sécurité au travail car ils font un travail exceptionnel.
Pour ce qui est du Code canadien du travail, nous voulons nous assurer que les travailleurs, les employeurs et les employés puissent arriver à une solution sur-le-champ. Au lieu d'attendre que quelqu'un se présente pour confirmer que la préoccupation a connu un dénouement, les parties prenantes peuvent s'en occuper elles-mêmes immédiatement. C'est ce qu'on aimerait voir. Nous voulons nous assurer que les travailleurs ici au pays soient habilités. Nous leur donnons cette possibilité. Comme je l'ai dit plus tôt, tout travailleur au pays continue d'avoir le droit d'invoquer le refus de travailler à tout moment.
Thank you very much, Madam Chair.
I will say that I am here in my capacity as the Minister of Status of Women, not as the Minister of Labour, but I'm happy to answer your question.
I want to be very clear, as I have been in the press. The ability to refuse to work for any employee, whether a woman or a man, continues. This is not changed in the code. Whether it be the opposition, the media, or others who may want to refute it, this is not changed.
I'd like to say that what we're doing with the code is actually enhancing and focusing on the internal responsibility system. I think the thing that is most important to employers and employees is that right there on the ground they can make a decision and move forward to make sure that workers, whether they be women or men, are not put in harm's way. This is something that I take very seriously.
The statistics are very clear with respect to making sure that Canadians are safe in the workplace. We need to take this very seriously. We are encouraging employers to take this very seriously, and they have. We also encourage employees to do the same, to make sure they're stepping up if they are concerned with respect to any workplace issue. This is a joint responsibility.
If the employer and employee are unable to resolve their issue right then and there, they can call a health and safety officer from the labour program in Canada, who is well trained and focused 24 hours a day, seven days a week, to intervene with respect to their concern. This is something which we pride ourselves in as Canadians.
I was travelling through Central and South America recently, and I have to say that the one thing Canadians should be exceptionally proud of is our health and safety system in the workplace. We have a circumstance where other countries want to be like us. They are asking Canadians to train them because we are second to none. We should be exceptionally proud of our health and safety officers. They do outstanding work.
What we are doing with the Canada Labour Code is focusing and making sure that there are opportunities for workers, employers, and employees to come to resolution immediately on the job. Instead of having to wait for someone to show up to make sure that the issue they're concerned about is resolved, they can deal with it immediately themselves and move forward. That's what we want to have happen. We want to make sure that workers in this country are empowered. We're providing them that opportunity. As I said before, every worker in the country continues to have the ability to refuse to work at any point in time.