Monsieur le Président, je suis heureux d'intervenir aujourd'hui pour parler de certaines des principales initiatives du projet de loi C-4, la Loi no 2 sur le Plan d'action économique de 2013.
Notre gouvernement a beaucoup de raisons d'être fier. Je suis content de constater que nous continuons de mettre l'accent sur les enjeux qui importent le plus aux Canadiens, à savoir la création d'emplois, le maintien d'un taux d'imposition faible et le rétablissement de l'équilibre budgétaire.
Grâce au Plan d'action économique du Canada, notre pays a connu l'un des meilleurs rendements économiques des pays du G7 pendant la récession ainsi que tout au long de la reprise économique. Nous avons créé, net, plus d'un million d'emplois, dont 90 % sont à temps plein et plus de 85 % dans le secteur privé. Ces chiffres sont stupéfiants.
Statistique Canada a annoncé la création nette de 59 200 emplois en août, et de près de 12 000 autres en septembre. Le taux de chômage national a reculé pour s'établir à 6,9 %, soit le taux le plus faible depuis décembre 2008.
J'ai observé le même genre de reprise économique dans ma ville, Barrie, en Ontario. En septembre, le taux de chômage à Barrie est passé à 7,2 %, une réduction de près de 2 % par rapport au taux de septembre 2012, ce qui est remarquablement mieux que le taux de chômage de 11,7 % d'il y a quelques années. Par conséquent, je remarque à Barrie la reprise économique que connaît notre pays. Comme le conseiller Brassard l'a déclaré lorsque j'ai parlé aux membres du conseil municipal de Barrie en septembre, les initiatives du gouvernement fédéral sont au centre de cette reprise.
Nos stratégies de création d'emplois fonctionnent. Je suis particulièrement fier de la façon dont notre gouvernement appuie la création d'emplois à l'aide de la subvention canadienne pour l'emploi. Pour réussir, les organisations qui grandissent ont souvent besoin de personnel qualifié. Cependant, lorsqu'on a une famille à nourrir et qu'on travaille à temps plein, il peut être difficile de retourner à l'école pour étudier à temps plein. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a créé un programme qui permet aux employés de suivre une formation visant à décrocher de meilleurs emplois, sans avoir à se préoccuper des coûts excessifs du recyclage. Les Canadiens qui se voient offrir un emploi nouveau ou meilleur peuvent remplir les conditions requises pour recevoir 15 000 $ en vue d'acquérir les nouvelles compétences dont ils ont besoin pour accepter ce poste. Ce programme aide énormément les employés et les employeurs qui cherchent à étendre leurs activités.
Cependant, le travail ne s'arrête pas là. Il reste encore du travail à faire. Bien que davantage de Canadiens trouvent un emploi, je compatis avec les nombreux Canadiens qui sont toujours à la recherche d'un emploi rémunérateur. Nous ne sommes pas à l'abri de l'instabilité économique qui sévit au-delà de nos frontières. C'est particulièrement vrai dans le cas des principaux partenaires commerciaux du Canada, les États-Unis et l'Europe. La situation de nos importants consommateurs d'exportations demeure précaire, ce qui aura une incidence sur l'économie canadienne. C'est pourquoi le gouvernement demeure axé sur l'économie et la création d'emploi. Une des façons d'y parvenir est d'appuyer les petites entreprises.
Comme nous le savons tous, la croissance des petites entreprises est l'un des éléments clés de la reprise économique du Canada. Depuis son arrivée au pouvoir en 2006, le gouvernement a appuyé les petites entreprises en maintenant les taux d'imposition bas. Les petites entreprises sont le moteur de notre économie. Les statistiques indiquent qu'au Canada, 75 % des travailleurs sont à l'emploi d'entreprises ayant quatre employés ou moins. Notre commerce dépend du maintien de faibles taux d'imposition pour conserver notre avantage concurrentiel sur bon nombre de nos partenaires commerciaux. C'est ce que j'ai entendu dire à Barrie.
Le 23 septembre, j'ai eu le plaisir d'accueillir le président du Conseil du Trésor à Barrie lors de deux tables rondes, dont une avec la Meridian Commercial Banking, organisée par le conseiller Alex Nuttall, et l'autre avec la Chambre de commerce, organisée par sa directrice générale, Mme Sybil Goruk. Lors de ces deux tables rondes locales, les gens nous ont parlé de cet accent sur la formation et les petites entreprises, et nous ont remercié pour les efforts que nous déployons sur ces deux fronts.
Nous avons déjà prolongé le crédit à l'embauche pour les petites entreprises, lequel pourra atteindre 1 000 $, et plus d'un million d'employeurs ont profité de ce programme. Nous avons reçu des commentaires très positifs des petites entreprises au sujet de cette initiative. La Loi d'exécution du budget no 2 vise à accroître la reprise grâce au gel des taux de cotisation à l'assurance-emploi des employeurs et des employés pour les trois prochaines années. À Barrie, cela signifie que les entreprises et leurs employés auront plus d'argent dans leurs poches, ce qui est une très bonne nouvelle pour l'économie locale, en particulier pour les petites entreprises.
Dans ma circonscription, j'ai constaté personnellement les effets positifs qu'ont les mesures incitatives et les programmes du fédéral sur beaucoup d'entreprises locales. Les investissements du fédéral ont aussi aidé les entreprises locales à créer des emplois. Par exemple, grâce à une contribution remboursable, la société Southmedic a pu transférer ses activités de fabrication de la Chine à Barrie. Elle produit des masques médicaux. La société TNR Industrial Doors a connu une expansion importante grâce à un autre prêt remboursable. Ce sont de bons emplois bien rémunérés.
Grâce un prêt remboursable, Wolf Steel, qui fabrique des chaudières à haut rendement, a presque doublé la taille de son entreprise. C'est une impressionnante expansion. Plus important encore, grâce à l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario, nous avons réussi à convaincre IBM d'implanter une usine à Barrie. Une contribution de 20 millions de dollars a permis de créer certains des emplois parmi les plus spécialisés sur la promenade Bayview. La phase 1 est maintenant ouverte et la phase 2 sera entamée sous peu.
J'aimerais également mentionner les contributions fédérales qui ont mené à la mise sur pied du nouveau centre de mieux-être à Barrie. Le projet a créé 400 emplois dans le secteur de la construction et 400 emplois à temps plein et à temps partiel pour les membres du personnel et du corps professoral. Les retombées économiques de ce projet de construction à lui seul se sont élevées à environ 98 millions de dollars pour ma collectivité, ce qui représente un avantage assez considérable.
La semaine dernière, le ministre des Finances a rendu public le rapport financier annuel du gouvernement du Canada pour 2012-2013. Le rapport montre que la tendance à la baisse de notre déficit national annuel se maintient. En 2012-2013, le déficit est tombé à 18,9 milliards de dollars, ce qui correspond à une chute de plus d'un quart, ou 7,4 milliards de dollars, par rapport au déficit de 26,3 milliards de dollars enregistré en 2011-2012, et à une diminution de près des deux tiers par rapport au déficit de 55,6 milliards de dollars enregistré en 2009-2010. Les gens de Barrie me disent que cette approche disciplinée à l'égard de la réduction du déficit est applaudie et appréciée de tous.
Voilà un bel exemple de l'utilisation responsable des deniers publics par le gouvernement. Les dépenses directes de programmes ont diminué de 1,2 % par rapport à l'année précédente et de 3,8 % par rapport à 2010-2011. Nous avons réalisé ces économies sans hausser les impôts et sans réduire les paiements de transfert aux provinces et aux territoires. L'approche de 1990 adoptée par les libéraux visait simplement à sabrer dans les transferts aux provinces, ce qui a entraîné d'énormes compressions au titre des soins de santé et de l'éducation. Ce n'était certainement pas l'approche que nous étions prêts à adopter. Notre approche pour réduire le déficit est beaucoup plus prudente sur le plan financier.
Notre aide ne s'arrête pas là. Le gouvernement a également reconnu la nécessité d'améliorer les infrastructures. Nous avons non seulement reconnu ce besoin, mais également pris des mesures en ce sens, notamment en investissant plus de 4,5 milliards de dollars dans les infrastructures du Grand Toronto depuis notre arrivée au pouvoir, en février 2006. Par ailleurs, depuis 2006, la ville de Barrie a vu sa part du transfert fédéral de la taxe sur l'essence non seulement être établie de façon permanente, mais également passer d'un peu plus de 2 millions à 8 millions de dollars par année. On peut en faire beaucoup avec cet argent, et la ville en a certainement tiré parti. Nous avons investi 7,2 millions de dollars dans divers projets de renouvellement des routes, et 16,5 millions de dollars dans l'amélioration des infrastructures de gestion des eaux pluviales, notamment sur les berges des ruisseaux Kidds, Bunkers et Sophia, et de la baie Kempenfelt, où on a aménagé des ponceaux et des égouts pluviaux. En fait, la ville de Barrie a reçu cette année un prix de la Fédération canadienne des municipalités pour son excellente gestion des fonds provenant du transfert de la taxe sur l'essence. Nous avons également investi 2,1 millions de dollars dans les projets d'amélioration de la gestion des déchets sur le site situé à proximité de la promenade Ferndale.
Dans ma région, le maintien des investissements dans les infrastructures a permis d'améliorer les services offerts à l'ensemble des familles. Nous avons tous intérêt à améliorer nos collectivités, et en investissant dans de nouvelles infrastructures, nous faisons de la ville de Barrie un endroit où il fait bon vivre, travailler, se divertir et investir. Je suis sûr que c'est le cas pour toutes les régions du pays. Il ne fait aucun doute que le projet de loi C-4 propose des mesures importantes pour améliorer les collectivités.
Non seulement le projet de loi C-4 aborde cet enjeu immédiat, mais il comprend également des initiatives qui aideront aussi les Canadiens dans les années à venir. Le Canada dispose d'accords de libre-échange avec plus de 10 pays, la moitié de ces accords étant entrés en vigueur au cours des quatre dernières années seulement. Ces accords constituent un avantage économique stratégique pour notre pays dans de nombreux secteurs. Je crois que nous le constatons dans toutes les collectivités du Canada.
Il est également question, dans le projet de loi C-4, de l'intention du gouvernement d'établir des taux salariaux et des avantages sociaux raisonnables et responsables pour les employés de la fonction publique, dans l'intérêt de la population. Nous apporterons des modifications essentielles à la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique pour que les coûts de la fonction publique soient raisonnables et pour que celle-ci soit moderne et offre un rendement élevé, comme le souhaitent les contribuables.
J'aimerais également mentionner un autre élément du projet de loi C-4 dont je suis particulièrement fier. Il s'agit des investissements qui ont été faits au lac Simcoe. Ainsi, le gouvernement a consacré 59 millions de dollars au nettoyage du lac Simcoe. Avant cela, aucun gouvernement n'avait alloué d'argent pour le lac Simcoe. Le projet de loi C-4 prévoit aussi des fonds pour protéger le lac contre les espèces envahissantes. Le lac Simcoe est un joyau incomparable de notre région. On estime qu'il apporte 200 millions de dollars à l'économie de notre région et que plus de 400 000 personnes tirent leur eau potable de ce lac. Les niveaux de phosphore ont connu une forte baisse, et je suis fier que le gouvernement ait fait preuve de leadership en ce qui concerne le lac Simcoe.
Je félicite le ministre des Finances de son excellent travail en ce qui concerne le projet de loi C-4 et de son brillant leadership. Il a utilisé judicieusement l'argent des contribuables et fait des investissements qui appuient la croissance économique de notre pays.