Monsieur le Président, les pêcheurs à la ligne contribuent, chaque année, pour plus de 8,5 milliards de dollars à l'économie et, bien souvent, il s'agit de visiteurs. Voilà pourquoi nous estimons que le gouvernement manque de vision lorsqu'il se livre à des compressions touchant l'infrastructure touristique. Ce fait n'échappe pas aux pourvoyeurs et aux entreprises qui dépendent du tourisme dans le Nord de l'Ontario. Cette année, on s'attend à une excellente saison, grâce à un taux de change qui attirera chez nous un plus grand nombre de pêcheurs américains.
Le Canada ne manque pas d'endroits formidables où pêcher, mais rien ne se compare à la variété et à la qualité que l'on trouve dans Algoma—Manitoulin—Kapuskasing. Avec deux Grands Lacs et des milliers d'autres lacs, rivières et ruisseaux, ma circonscription en met plein la vue aux amateurs de pêche qui sont en visite. Ils peuvent y pêcher du saumon, de la truite, de l'achigan, du maskinongé et du doré. Qui sait? Ils feront peut-être la prise de leur vie.
En dehors de l'eau, les gens peuvent occuper leurs journées en accumulant des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans leur mémoire. Ils peuvent assister à une foule d'activités: festivals, pow-wows, visite de musées et découverte de marchés animés. Et nos commerces sont toujours prêts à accueillir les visiteurs à bras ouverts, avec cette hospitalité légendaire des gens du Nord.
J'encourage tout le monde à visiter la région d'Algoma—Manitoulin—Kapuskasing, où nous excellons non seulement dans la pêche, mais aussi dans l'art de bien traiter nos invités.