Monsieur le Président, le coût de la vie est beaucoup plus élevé dans les collectivités rurales et nordiques qu'en région urbaine. La hausse des coûts de chauffage pose de sérieux problèmes à de nombreux Canadiens.
Voici ce que Teresa, une dame d'Atikokan, m'a écrit récemment:
Le livreur de gaz propane vient de repartir après avoir rempli notre réservoir. Nous ne l'avions pas rempli depuis mai dernier. J'ai été consternée de découvrir que le prix a augmenté de 80 % depuis le mois de mai.
Vous avez bien entendu: les coûts de chauffage de sa maison ont grimpé de 80 % en moins d'un an.
La situation de Teresa n'a rien d'unique. Des gens comme Brian, à Nolalu, Kathy, à South Gillies, et de nombreux habitants de Thunder Bay—Rainy River, sont dans une situation difficile.
Pourtant, il n'existe aucune pénurie de gaz propane d'après l'Association canadienne du propane.
S'il n'y a effectivement aucune pénurie, on peut penser que cette hausse excessive des prix est une manoeuvre délibérée de l'industrie, qui souhaite exploiter des consommateurs captifs pendant la saison où la demande est forte.
Le ministre des Finances ne remarquera la hausse du prix du propane que l'été prochain, quand il remplira la bonbonne du barbecue, à son chalet. Mais les Canadiens qu'il représente en subissent déjà les effets. Nous avons le devoir d'agir.
Il se peut que le gouvernement conservateur choisisse de laisser tomber les gens des régions rurales dans ce dossier, comme il l'a fait très souvent. Si c'est le cas, je rappelle à tous les Canadiens que le NPD sera prêt, dès 2015, à agir pour que le coût de la vie soit plus abordable.