Monsieur le Président, j'ai eu le grand plaisir de siéger pendant un certain temps, en compagnie de mon collègue, au Comité des pêches et des océans. Je sais qu'il est sincère lorsqu'il parle de son premier voyage sur la côte Est.
Le secteur des pêches de la côte Est est totalement différent de celui de la côte Ouest. Je sais que ce voyage a été très instructif. Ce que je crois que le député a compris, au cours des audiences, c'est que les pêcheurs du golfe et de toute la côte Est savent très bien que la longévité et la force de l'industrie dépendent de la durabilité et de la conservation des ressources. Au fil des ans, ils ont mis en place des mesures incroyables pour pouvoir continuer de tirer leur gagne-pain de ces ressources.
Cela fait un certain temps que j'ai travaillé sur ce rapport mais, l'année qui a précédé le grand ralentissement, la ministre a établi un taux d'attribution, autrement dit un taux d'exploitation, fondé sur les recommandations scientifiques formulées par des fonctionnaires du MPO. L'industrie, c'est-à-dire les entreprises de transformation, a estimé qu'elle avait besoin d'une plus grande quantité de produits. Elle a donc fait appel à la ministre de l'époque qui, de son côté, a augmenté les quotas.
Le député pense-t-il que...