Merci beaucoup, monsieur le président.
J'aimerais vous remercier énormément tous les trois d'avoir bien voulu venir témoigner ce matin à propos de cet important sujet. Je dois souligner en commençant que malheureusement, le comité ne peut consacrer que fort peu de temps à un sujet de cette importance, car il a été inclus dans un projet de loi omnibus. Cela nous empêche évidemment de lui donner toute l'attention qu'il mériterait. Par ailleurs, il y a plusieurs témoins que nous n'avons malheureusement pas pu entendre, notamment des femmes. De fait, nous n'avons pas entendu de femmes lors des audiences. Par contre, messieurs, je ne vous en veux pas. Je vous remercie encore une fois de votre présentation.
J'aimerais commencer par M. Robertson.
J'ai grandement apprécié votre présentation vraiment très intéressante. Évidemment, étant une ancienne des affaires étrangères, j'ai bien aimé les références à ce qu'on appelle la people-to-people diplomacy, qui s'est avérée être un outil si important pour le Canada, un outil qu'on devrait continuer à utiliser.
J'ai beaucoup apprécié les questions de niveau de financement aussi, dans l'optique de ce que font les Japonais et les Britanniques. C'est très important.
J'ai trouvé des points très intéressants, entre autres en matière de technologie de l'information. Il est facile de dire qu'on va agir selon les priorités, mais l'ACDI n'a pas toujours les mêmes priorités géographiques. En fait, elle n'a vraiment pas forcément les mêmes priorités géographiques que le Commerce international et les Affaires étrangères. La façon dont cela va s'opérationnaliser risque d'être très complexe, sans compter les différences culturelles très importantes entre les deux ministères. Il faut penser aussi aux outils de gestion. La gestion axée sur les résultats fonctionne très bien quand on gère des programmes. Cependant, quand on essaie de prévenir une guerre, cela ne s'applique pas forcément de la même façon.
Je m'excuse, je parle trop. Tout cela pour dire que j'aimerais bien que vous parliez un peu plus de votre expérience passée, quand on a défusionné, puis refusionné les Affaires étrangères et le Commerce international.