Merci.
Comme Mme Perkins avait commencé à le dire, le mémoire que nous avons remis au comité présente un aperçu de l'enseignement du français langue seconde au Canada. Il remet également en contexte les recommandations de longue date de Canadian Parents for French, ou CPF, qui portent sur la façon d'améliorer les programmes actuels de français langue seconde, le moment où il convient de présenter les programmes aux enfants, l'amélioration de l'accès aux programmes, surtout pour les immigrants et les enfants ayant des troubles d'apprentissage, la création de programmes pour aider les étudiants de niveau postsecondaire, et les ententes dans le cadre du Programme des langues officielles dans l'enseignement, ou PLOE.
Nous nous attarderons aujourd'hui à la position de CPF sur les ententes dans le cadre du PLOE et sur la façon dont l'apprentissage du français langue seconde au Canada pourrait en profiter encore plus. Nous aborderons deux volets essentiels, à savoir la reddition de comptes et la transparence, et ensuite la stratégie axée sur les résultats.
En ce qui concerne le premier volet, chaque province et territoire négocie une entente distincte découlant de l'entente-cadre conclue par Patrimoine canadien et le Conseil des ministres de l'Éducation, ou CMEC. Ce qui est positif, c'est que chaque province ou territoire peut ainsi adopter un plan d'action adapté aux besoins particuliers de ses citoyens et de son système d'éducation. Par contre, nous avons bien souvent du mal à obtenir de l'information sur ces ententes, à participer au processus de renseignement et à connaître les résultats produits grâce aux fonds.
Pour notre part, le plus grand défi consiste à savoir où va l'argent une fois qu'il parvient aux provinces et aux territoires. Sert-il aux salles de classe, aux projets, à l'administration, aux activités exclusives au français langue seconde, ou aux revenus généraux? Il faut le savoir, car le financement est invariablement ce qui freine la croissance des programmes de français langue seconde et d'immersion française. S'il n'y a ni transport, ni professeurs, ni salles de classe, ni aides particulières pour les étudiants ayant des besoins particuliers ou des troubles d'apprentissage... Encore aujourd'hui, nous ne connaissons pas les véritables frais de démarrage d'un programme d'immersion française en bas âge. Les arrondissements scolaires qui évaluent la possibilité de mettre en place un tel programme doivent absolument connaître la réponse à cette question.
Je vois que Mme Perkins est de retour. Devrions-nous...?