Monsieur le Président, je joins ma voix à celle de mes collègues, le premier ministre et le chef de l'opposition, afin de vous féliciter chaleureusement de cette grande réalisation personnelle.
Je crois que tous les députés ont constaté votre intérêt marqué pour les débats qui ont lieu dans cette enceinte de même que votre volonté de traiter équitablement tous les députés dans le cadre de vos responsabilités antérieures. Je puis vous assurer que nous sommes très enthousiastes à l'idée de travailler avec vous et vos collègues afin de faire de la Chambre un endroit aussi utile et agréable qu'elle peut l'être, comme nous le savons tous, dans ses meilleurs moments.
Monsieur le Président, je vais profiter de l'une des rares occasions qui me seront données de ne pas me faire interrompre par vous pour faire une ou deux autres observations.
Je dirai tout d'abord que l'élection du Président constitue un témoignage éloquent de la démocratie à la Chambre. Certains d'entre nous étaient ici à l'époque ou le Président n'était pas choisi par les députés, mais par le premier ministre. Le fait, monsieur le Président, qu'il ait fallu six tours de scrutin pour vous élire reflète, selon moi, les traditions démocratiques de la Chambre des communes et reflète aussi le fait que nous avons tous participé aux délibérations qui ont eu lieu. La journée a été tout à fait remarquable à cet égard et vous avez remporté l'élection. Nous vous exprimons notre solide soutien et nous continuons à professer notre solide appui pour notre institution.
À ce point-ci, je dois rendre un hommage particulier à ceux qui n'ont pas été élus, notamment lors du sixième tour de scrutin.
J'unis ma voix à celle de mes collègues pour remercier tous ceux qui se sont portés candidats, ont parlé avec beaucoup de franchise et se sont présentés avec efficacité.
Je dis à mon cher collègue de Bas-Richelieu—Nicolet—Bécancour que nous respectons beaucoup son travail comme doyen. Nous savons très bien qu'il n'est plus membre d'un parti officiel de la Chambre, mais je peux vous assurer que pour notre part, nous considérons que tous les députés de la Chambre ont un rôle important à jouer au sein de notre assemblée. Nous allons continuer de respecter les traditions de tous les députés, même de ceux qui ne sont pas membres d'un parti officiel, et ce, même si nous ne partageons pas toutes les aspirations de ce parti.
Je vous félicite, monsieur le Président, de vos efforts et de votre travail. Tout comme vous, nous saluons le travail de votre prédécesseur, M. Milliken, et de tous vos prédécesseurs qui ont fait un travail remarquable. Nous nous attendons à continuer notre travail afin que cette Chambre fonctionne bien.
Nous félicitons aujourd'hui notre collègue d'avoir accédé au poste de chef de l'opposition, que certains d'entre nous de ce côté-ci connaissons passablement bien, notamment moi. Personnellement, je ne garantirai pas le silence total des députés de mon caucus à l'égard de certaines observations. Néanmoins, nous sommes tout à fait en faveur du maintien du décorum et nous prônons des comportements civils et respectueux dans cette enceinte, mais je suis également fort réaliste car je porte personnellement les marques de l'âpreté des échanges dans l'arène politique.
Je surveillerai impatiemment les premières réactions impulsives ainsi que les premiers signes de chahut et de plaisanterie qui émaneront des rangs de l'opposition officielle. Je prendrai bonne note du nombre de jours, voire d'heures qu'il faudra avant que ces signes ne se manifestent.