Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins de la présence.
Madame Wright, on parle beaucoup des PME et du fait qu'elles ont du mal à exporter. Vous avez mentionné certains des problèmes, comme le manque de temps des propriétaires. Normalement, par exemple, c'est dans des entreprises de cinq à dix employés que le propriétaire fait tout, comme la comptabilité, la paye, puis la réparation de la machine au fond de l'atelier, après quoi il met costume et cravate et s'en va faire de la vente.
Ayant été comptable, mon expérience est que vous pouvez bien dire à quelqu'un qu'il devrait faire ceci ou cela avec son entreprise mais, même s'il est parfaitement d'accord, il aura bientôt un incendie quelque part à éteindre et il oubliera ce qu'il avait qu'il ferait l'autre jour. Il n'a pas les ressources voulues pour confier un projet particulier à quelqu'un.
Et le projet le plus important, c'est l'exportation. Je suis totalement d'accord pour dire que les PME n'ont pas les ressources humaines, et qu'elles n'ont pas non plus le capital. Si je suis au Canada — j'habite Montréal — et que je dois prendre l'avion pour aller en Chine, ça va me coûter au moins 10 000 $ entre les billets d'avion, l’hôtel, les invitations au restaurant, etc. C'est beaucoup d'argent pour une petite entreprise.
J'aime bien votre idée de mentorat d'étudiants en gestion des affaires mais le problème que ça pose est que l'étudiant n'a pas d'expérience concrète et va vouloir être payé. Alors, qu'est-ce qu'on peut faire? Où est-ce qu’on commence?