Je veux revenir à un point qui vient d'être soulevé par, je pense, M. Valeriote ou peut-être par vous-même, monsieur l'ombudsman, à savoir la nécessité de répéter, pour les besoins du système, quel est l'état de santé de l'ancien combattant. Je pense que ce point a été mal compris.
Voici le questionnaire médical de 11 pages intitulé « Activités de la vie quotidienne » que vous connaissez bien, j'en suis sûr. Il est disponible en ligne. C'est un long questionnaire, conçu pour déterminer si l'état de santé de l'ancien combattant s'améliore ou s'aggrave, si son traitement demeure approprié et si on doit en faire plus pour lui. Il n'est pas conçu en fonction d'une personne ayant une telle blessure particulière, mais pour les anciens combattants qui reçoivent un traitement quelconque, au sens large.
On n'y demande pas si un membre amputé a repoussé ou non. Si je comprends bien, c'est à cause de la sensibilité qu'auraient certaines personnes aux questions. Elles pourraient voir des sous-entendus dans les questions. Le formulaire doit-il être réduit à trois ou quatre questions? « Comment vous portez-vous? » ou « Pouvons-nous faire davantage pour vous? », par exemple.