Vous dites qu'il existe toujours un danger. C'est manifestement le cas. Quand on perd son portefeuille, on perd sa carte d'assurance sociale et d'autres renseignements pertinents, particulièrement ceux qui sont inscrits sur le permis de conduire. Toutefois, il ne se vole pas 500 000 portefeuilles par année au Canada.
Quant à votre ministère, en une seule opération, il a perdu 500 000 renseignements personnels. L'ordre de grandeur n'est pas le même. À cet égard, le commissaire à l'information et à la protection de la vie privée affirmait que, pour l'ensemble des ministères fédéraux, seulement 4,4 % des pertes de renseignements lui sont signalées.
Ne pensez-vous pas que votre priorité devrait être de sécuriser davantage vos réseaux internes de transmission de données plutôt que de dire aux citoyens canadiens de se méfier des voleurs de portefeuille?
Je ne crois pas qu'il se vole 500 000 portefeuilles par année au Canada. La principale source de danger n'est pas que les citoyens perdent leur portefeuille, mais bien qu'ils se fassent voler leur identité. La carence de votre ministère est de ne pas toujours bien conserver et protéger les renseignements dont il est le dépositaire.