Monsieur le Président, j’aimerais d’abord faire écho aux paroles de mes collègues, les leaders parlementaires, soit le leader du gouvernement à la Chambre et le député de Burnaby—New Westminster, et vous remercier, monsieur le Président, d’avoir dirigé nos délibérations de manière ferme et équitable. Je vous remercie de la bonne humeur dont vous avez fait preuve à titre de Président et lors de certaines rencontres plus privées au cours desquelles nous avons eu le privilège de travailler avec vous. Je sais que je parle au nom de tous mes collègues du caucus libéral, monsieur le Président, lorsque je dis que ce fut un réel plaisir de travailler avec vous durant la présente législature, et nous vous souhaitons, à vous et à votre famille, santé et bonheur durant la période estivale.
J'aimerais aussi ajouter un mot personnel pour mes collègues, les leaders parlementaires, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et mon collègue et ami de la Colombie-Britannique, le député de Burnaby—New Westminster.
Malgré le fait que nous ayons à quelques moments eu des désaccords sur des projets de loi, sur des débats de nature politique, je pense que nous avons réussi à travailler ensemble dans un esprit amical. Je garde des souvenirs extrêmement positifs de mes échanges avec mes collègues leaders parlementaires, et je leur souhaite également un été de santé et de bonheur. C'est un peu bizarre, mais je veux exprimer le désir de les revoir à l'automne.
Monsieur le Président, j’aimerais également joindre ma voix à celle de mes collègues pour manifester notre gratitude et notre respect à l’endroit de vos collègues, les autres occupants du fauteuil, qui ont annoncé qu’ils ne brigueraient pas un autre mandat pour la prochaine législature. Vous tous, vous et vos collègues, occupez une fonction importante de notre Parlement et vous l’avez accomplie avec honneur, justesse et bonne humeur. Je sais que mes collègues du caucus libéral sont reconnaissants à tous nos collègues qui ont occupé durant la présente législature cet important fauteuil.
Mes collègues ont également parlé des greffiers à la procédure au bureau, qui fournissent de précieux conseils à tous les parlementaires de manière juste, non partisane et professionnelle. Je crois que nous devrions aussi avoir une pensée particulière pour Mme Audrey O’Brien, qui a eu des ennuis de santé. Nous lui souhaitons de la santé et un rétablissement complet au cours de l’été, et nous espérons la revoir.
La personne qui l’a remplacée durant cette période, M. Bosc, le greffier par intérim, et ses collègues ont également accompli un travail extraordinaire. Nous remercions M. Bosc et tous ses collègues de leur travail à la Chambre des communes.
Je ne vais pas répéter la liste au complet. Mes collègues ont souligné avec raison le travail du personnel de la Bibliothèque du Parlement et des personnes qui travaillent pour les comités permanents. Comme toujours, ils nous ont prodigué des conseils professionnels, judicieux et efficaces. Je sais que mes collègues du caucus libéral ont apprécié les échanges qu'ils ont eus avec ces gens extrêmement talentueux et les occasions où ils ont pu travailler avec eux.
Nous avons un mot spécial pour nos amis les pages. Ce sont eux qui arrivent au début de l'automne, chaque année. Ce fut quatre fois durant cette législature. C'est un groupe remarquable de jeunes Canadiens de partout au pays. Ils étaient des leaders dans leur école secondaire, et ils ont été choisis méticuleusement pour venir servir et nous aider à remplir nos fonctions parlementaires.
J'espère que les pages ont vécu une expérience fructueuse et positive au cours de leur première année universitaire ici, à Ottawa. Au cours des prochaines années, nous espérons avoir le privilège de les revoir sur la Colline du Parlement dans le cadre d'autres fonctions. Je sais que, tôt ou tard, bon nombre d'entre eux chercheront à se faire élire et qu'ils se joindront à nous au Parlement en tant que députés. Nous leur souhaitons beaucoup de succès et de bonheur et les remercions du travail important qu'ils accomplissent.
Monsieur le Président, mes collègues l'ont bien noté, les agents de sécurité du Parlement, de la Chambre des communes et du Sénat, évidemment sous le leadership de M. Vickers, et maintenant de M. McDonell, ont servi d'une façon remarquable pendant des moments que nous n'aurions pas pu imaginer, il y a quelques mois. Nous pensons évidemment aux événements tragiques du 22 octobre. Toutefois, tous les jours, avant et après ces événements si difficiles, le personnel de sécurité a agi d'une façon professionnelle et compétente.
Ces personnes assurent notre sécurité et celle des Canadiens qui travaillent ici. Ils assurent aussi la sécurité des milliers de Canadiens qui visitent le Parlement. Ils méritent nos remerciements et notre respect.
La liste est longue, comme je l'ai dit tout à l'heure. Il y a les gens qui travaillent dans le service de la restauration, les interprètes, les gens qui travaillent comme messagers ainsi que le personnel d'entretien et de l'aide technique.
Tous ces gens nous appuient dans nos travaux parlementaires de manière professionnelle et réfléchie, et nous leur en sommes très reconnaissants.
J'en arrive finalement à nos collègues députés. Le leader du gouvernement à la Chambre et le député de Burnaby—New Westminster ont parlé de l'esprit de camaraderie que nous avons développé et du privilège que nous avons de servir les Canadiens à la Chambre des communes. Nous avons été témoins de cet esprit lors d'un vote tenu plus tôt aujourd'hui. Les collègues qui ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections ont été applaudis par les députés des deux côtés de la Chambre en guise de reconnaissance pour leurs loyaux services. Il s'agissait probablement de leur dernier vote au Parlement.
Cela me fait penser aux nombreux députés, des deux côtés de la Chambre, qui, au cours des quatre dernières années, ont dû composer avec de graves problèmes de santé. Je pense que les gens qui n'ont pas le bonheur de travailler ici ignorent généralement qu'un lien particulier unit ceux qui ont la chance et le privilège d'être députés. Quel que soit le parti qu'il représente, lorsqu'un député éprouve de graves problèmes de santé, comme beaucoup en ont éprouvé et en éprouvent encore, je suis touché par l'élan de compassion et de générosité que bon nombre d'entre nous avons envers lui, qui a tant besoin de notre soutien, de notre affection et de notre respect. C'est l'occasion de se rappeler ce qui nous unit, au-delà des lignes de parti.
Au bout du compte, nous désirons les mêmes choses pour notre pays, nos concitoyens et nos circonscriptions. Ces moments m'ont rappelé le côté personnel des amitiés que nous tissons entre collègues élus. Je tenais à le souligner.
Au nom du caucus libéral, j'offre mes voeux de santé et de bonheur à tous les députés au cours de la période estivale. À ceux qui ont décidé de ne plus se présenter, je souhaite de la santé et un succès durable dans leur vie tant professionnelle que personnelle. À ceux qui seront de nouveau candidats, je souhaite bon succès cet été...
M. Rodger Cuzner: Avec dissidence.
L'hon. Dominic LeBlanc: Monsieur le Président, mon collègue le député de Cape Breton—Canso crie « Avec dissidence », mais peu importe qui siégera une fois de plus dans cette enceinte une fois octobre passé, je me réjouis à la perspective de revoir chacun des députés à diverses occasions et de me remémorer les quatre années de bonheur où nous avons eu le privilège de représenter nos concitoyens.