Monsieur le Président, chose tragique, l'Iran est le pays où le nombre d'exécutions par habitant est le plus élevé. Il est d'ailleurs pris d'une frénésie meurtrière, laquelle s'est traduite par 120 exécutions en mai seulement. Ce mois-ci, cette vague d'exécutions sans précédent a donné lieu à une exécution aux deux heures.
Ces exécutions ont lieu alors que l'Iran exerce déjà une répression massive de sa population, dans le cadre de laquelle il criminalise les dissidents, persécute et poursuit les membres de minorités ethniques et religieuses, viole les droits des femmes et a incarcéré plus de 1 000 prisonniers politiques.
Malheureusement, les négociations sur la question nucléaire n'ont pas seulement éclipsé cette répression massive, mais lui ont en quelque sorte fait perdre de son caractère odieux, comme le prouve l'assourdissant silence de la communauté internationale. Le fait qu'un pays viole massivement les droits de son propre peuple et ment à ce sujet soulève de graves questions au sujet de la validité et de la véracité de ses projets nucléaires.
Pendant que les négociateurs cherchent à établir un cadre juridique pour la question nucléaire, le régime iranien viole ses obligations en matière de droits de la personne en vertu du droit international.
Il est temps de sonner l'alarme et de demander des comptes au régime concernant les préoccupations relatives au programme nucléaire et aux droits de la personne, dans l'intérêt de la communauté internationale et des Iraniens eux-mêmes.
Mr. Speaker, Iran tragically executes more people per capita than any other country in the world. Moreover, Iran is engaged in a horrific execution binge that has resulted in 120 executions in May alone, while this month has seen an unparalleled wave of executions, with one execution every two hours.
All this is occurring while Iran is otherwise engaged in massive domestic repression, including the criminalization of dissent, the persecution and prosecution of ethnic and religious minorities, violations of women's rights, and the imprisoning of over 1,000 political prisoners.
Regrettably, the nuclear negotiations have not only overshadowed but sanitized this massive domestic repression, as witnessed by the deafening international silence surrounding it. The fact that a country is massively violating the rights of its own people, and lying about it, raises serious questions about the validity and veracity of its nuclear undertakings.
As negotiators seek a legal framework for the nuclear issue, the Iranian regime is in standing violation of its human rights obligations under international law.
It is time to sound the alarm and to hold the regime to account on both the nuclear and human rights concerns, to the benefit of both the international community and the Iranian people themselves.